Quel Pdci-Rda pour les batailles politiques à venir ? C’est la principale question qui trottine actuellement dans la tête des militants du parti sexagénaire qui digèrent difficilement les mauvais résultats des élections présidentielle d’octobre 2010 et législatives de décembre 2011.
Comme il était question dans notre parution n° 440 de ‘‘Le Démocrate’’, la tenue d’un congrès du premier parti ivoirien reste une priorité pour l’avenir de ce parti. Plusieurs raisons militent en faveur de la défense de cette assertion. En effet, depuis quelque temps, le parti d’Houphouët-Boigny et d’Henri Konan Bédié est en perte de vitesse sur le terrain. Jadis considéré comme le parti le mieux implanté, le Pdci a perdu énormément du terrain. Il discute même le Grand Centre, considéré comme son fief naturel, avec son allié le Rdr. A preuve, lors des dernières élections législatives de décembre dernier, Yamoussoukro, la ville natale du Père fondateur et créateur du Pdci, a basculé aux mains du Rdr. A Abidjan, seule la commune de Cocody (sans alliance) est revenue au Pdci. Une situation qui inquiète. Car à cette allure, le Pdci pourrait ne plus avoir de fief, après sa chute dans le nord et dans l’Ouest. Ce qui est déplorable, c’est que le Pdci compte désormais sur le jeu des alliances pour conserver certaines circonscriptions. Récemment, son n°2, le Pr. Alphonse Djédjé Mady n’a pas manqué d’interpeller le Rdr, son principal allié, dans le cadre de l’alliance des Houphouétistes (Rhdp) à aller en Rhdp lors des prochaines municipales et régionales. Est-ce à dire que le parti sexagénaire a perdu son statut de « Pdci toujours premier » ? Dans tous les cas, le mal semble profond. Dans les coulisses, les militants en sont conscients, quoique la plupart refusent d’en parler pour ne pas être taxés d’anticonformistes. D’autre part, la motivation des militants est fortement entamée parce que leur parti aurait perdu tous ses repères. Les critiques n’épargnent aucune instance.
Départ programmé pour Bédié, KKB et Dao Henriette Coulibaly
De la direction dudit parti en passant par les bureaux exécutifs de la Jpdci et de l’Ufpdci, tous sont sur la sellette même si l’on ne veut pas entendre parler de congrès maintenant. Une sorte de départ programmé si leur parti veut retrouver ses lustres d’antan. Le futur congrès du Pdci pourrait sceller le sort de Bédié, KKB et Dao Henriette Coulibaly. Vu que leur mandat respectif est arrivé à échéance. Comme le disent les textes du Pdci, le Congrès qui définit la politique générale du Parti, vérifie les comptes du parti, élit le Président du Parti et adopte les Statuts, se tient tous les cinq (5) ans. « Toutefois, il peut dans l’intervalle, être convoqué en session extraordinaire, à l’initiative du Président du Parti ou du Bureau politique». Si l’on s’en tient à la date du dernier congrès (11ème) qui a eu lieu en 2002, il est clair que ce parti devrait être à son 13ème congrès après le 12ème qui devait avoir lieu en 2007. Mais la crise ayant empêché cela, tous les regards sont désormais tournés vers la direction du parti. Et le Président Bédié, en vrai démocrate, n’aurait pas l’intention d’empêcher la tenue d’un congrès. Même si Bédié est réclamé par certains militants et certaines structures (la Coordination des cadres, élus, membres des instances et secrétaires généraux de section pour Henri Konan Bédié (Cocemis-HKB) du coordinateur N’Guessan Koffi Jérôme, il n’en demeure pas moins qu’au prochain congrès, l’ordre du jour prévoit l’élection d’un nouveau président du Pdci. Il sera également question de l’élection des présidents de la Jpdci et de l’Ufpdci. C’est donc des sujets qui ne peuvent être occultés. Les dés sont donc jetés. Les départs et la succession du Président Bédié qui peut être candidat à sa propre succession, de KKB qui est frappé par la limite d’âge à la tête de la Jpdci et de Dao Henriette Coulibaly qui est restée très discrète à la tête de l’Ufpdci s’imposent. Désormais la question du départ du Président Bédié, de Kouadio Konan Bertin dit KKB et d’Henriette Dao Coulibaly ne devrait pas être un sujet tabou si l’on tient à un Pdci nouveau, prêt pour les futures batailles politiques. En parler, c’est appliquer les textes du parti et rien d’autre.
B. Amon
Comme il était question dans notre parution n° 440 de ‘‘Le Démocrate’’, la tenue d’un congrès du premier parti ivoirien reste une priorité pour l’avenir de ce parti. Plusieurs raisons militent en faveur de la défense de cette assertion. En effet, depuis quelque temps, le parti d’Houphouët-Boigny et d’Henri Konan Bédié est en perte de vitesse sur le terrain. Jadis considéré comme le parti le mieux implanté, le Pdci a perdu énormément du terrain. Il discute même le Grand Centre, considéré comme son fief naturel, avec son allié le Rdr. A preuve, lors des dernières élections législatives de décembre dernier, Yamoussoukro, la ville natale du Père fondateur et créateur du Pdci, a basculé aux mains du Rdr. A Abidjan, seule la commune de Cocody (sans alliance) est revenue au Pdci. Une situation qui inquiète. Car à cette allure, le Pdci pourrait ne plus avoir de fief, après sa chute dans le nord et dans l’Ouest. Ce qui est déplorable, c’est que le Pdci compte désormais sur le jeu des alliances pour conserver certaines circonscriptions. Récemment, son n°2, le Pr. Alphonse Djédjé Mady n’a pas manqué d’interpeller le Rdr, son principal allié, dans le cadre de l’alliance des Houphouétistes (Rhdp) à aller en Rhdp lors des prochaines municipales et régionales. Est-ce à dire que le parti sexagénaire a perdu son statut de « Pdci toujours premier » ? Dans tous les cas, le mal semble profond. Dans les coulisses, les militants en sont conscients, quoique la plupart refusent d’en parler pour ne pas être taxés d’anticonformistes. D’autre part, la motivation des militants est fortement entamée parce que leur parti aurait perdu tous ses repères. Les critiques n’épargnent aucune instance.
Départ programmé pour Bédié, KKB et Dao Henriette Coulibaly
De la direction dudit parti en passant par les bureaux exécutifs de la Jpdci et de l’Ufpdci, tous sont sur la sellette même si l’on ne veut pas entendre parler de congrès maintenant. Une sorte de départ programmé si leur parti veut retrouver ses lustres d’antan. Le futur congrès du Pdci pourrait sceller le sort de Bédié, KKB et Dao Henriette Coulibaly. Vu que leur mandat respectif est arrivé à échéance. Comme le disent les textes du Pdci, le Congrès qui définit la politique générale du Parti, vérifie les comptes du parti, élit le Président du Parti et adopte les Statuts, se tient tous les cinq (5) ans. « Toutefois, il peut dans l’intervalle, être convoqué en session extraordinaire, à l’initiative du Président du Parti ou du Bureau politique». Si l’on s’en tient à la date du dernier congrès (11ème) qui a eu lieu en 2002, il est clair que ce parti devrait être à son 13ème congrès après le 12ème qui devait avoir lieu en 2007. Mais la crise ayant empêché cela, tous les regards sont désormais tournés vers la direction du parti. Et le Président Bédié, en vrai démocrate, n’aurait pas l’intention d’empêcher la tenue d’un congrès. Même si Bédié est réclamé par certains militants et certaines structures (la Coordination des cadres, élus, membres des instances et secrétaires généraux de section pour Henri Konan Bédié (Cocemis-HKB) du coordinateur N’Guessan Koffi Jérôme, il n’en demeure pas moins qu’au prochain congrès, l’ordre du jour prévoit l’élection d’un nouveau président du Pdci. Il sera également question de l’élection des présidents de la Jpdci et de l’Ufpdci. C’est donc des sujets qui ne peuvent être occultés. Les dés sont donc jetés. Les départs et la succession du Président Bédié qui peut être candidat à sa propre succession, de KKB qui est frappé par la limite d’âge à la tête de la Jpdci et de Dao Henriette Coulibaly qui est restée très discrète à la tête de l’Ufpdci s’imposent. Désormais la question du départ du Président Bédié, de Kouadio Konan Bertin dit KKB et d’Henriette Dao Coulibaly ne devrait pas être un sujet tabou si l’on tient à un Pdci nouveau, prêt pour les futures batailles politiques. En parler, c’est appliquer les textes du parti et rien d’autre.
B. Amon