A l’initiative du Bureau régional de l’information publique de l’Opération des Nations Unies de Yamoussoukro, un atelier de sensibilisation pour le renforcement des capacités des leaders d’opinion de Toumodi s’est tenu le vendredi 8 juin dernier à la sale de mariage de Toumodi. Thème : « Le rôle et l’engagement des leaders d’opinion de Toumodi pour la promotion de la culture de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale ». Les travaux du séminaire étaient placés sous la présidence du préfet du département, M. Patrice Loua. Une cinquante de personnes issues de la société civile y a pris part.
Au terme des travaux l’atelier a fait plusieurs recommandations à l’endroit des principaux acteurs. A l’Etat, la société civile recommande notamment la prise d’une loi d’amnistie générale pour créer le climat d’apaisement indispensable à la réconciliation, l’amélioration des conditions de vie de la population, la tenue d’un forum de la réconciliation qui devra aller au-delà de la crise post électorale. Aux élus il a été recommandé leur implication et engagement pour la résolution des conflits. A la commission dialogue, vérité et réconciliation il a été recommandé la création de cellules dans toutes les régions. Les leaders d’opinion pour leur part se sont engagés à œuvrer pour l’application effective des engagements pris.
Avant l’adoption de ces recommandations, les séminaristes ont eu droit à plusieurs interventions de personnalités et de trois panélistes. Pour M. Kouamé Konan Jacques, 4ème adjoint au maire représentant le maire, il faut plutôt attaquer le mal à la racine, et ne faut pas se focaliser sur la crise post électorale qui selon lui « n’est que la partie visible de l’iceberg. » « Pourquoi ne pas interroger l’histoire pour connaître les vraies raisons du coup d’Etat du 24 décembre 1999 ? », s’est interrogé le représentant du maire. Qui a fait le constat qu’une bonne frange de la population ivoirienne ne se sent pas concernée par la réconciliation telle que conduite.
Pierre Djesane Gervais
djessane@yahoo.fr
Au terme des travaux l’atelier a fait plusieurs recommandations à l’endroit des principaux acteurs. A l’Etat, la société civile recommande notamment la prise d’une loi d’amnistie générale pour créer le climat d’apaisement indispensable à la réconciliation, l’amélioration des conditions de vie de la population, la tenue d’un forum de la réconciliation qui devra aller au-delà de la crise post électorale. Aux élus il a été recommandé leur implication et engagement pour la résolution des conflits. A la commission dialogue, vérité et réconciliation il a été recommandé la création de cellules dans toutes les régions. Les leaders d’opinion pour leur part se sont engagés à œuvrer pour l’application effective des engagements pris.
Avant l’adoption de ces recommandations, les séminaristes ont eu droit à plusieurs interventions de personnalités et de trois panélistes. Pour M. Kouamé Konan Jacques, 4ème adjoint au maire représentant le maire, il faut plutôt attaquer le mal à la racine, et ne faut pas se focaliser sur la crise post électorale qui selon lui « n’est que la partie visible de l’iceberg. » « Pourquoi ne pas interroger l’histoire pour connaître les vraies raisons du coup d’Etat du 24 décembre 1999 ? », s’est interrogé le représentant du maire. Qui a fait le constat qu’une bonne frange de la population ivoirienne ne se sent pas concernée par la réconciliation telle que conduite.
Pierre Djesane Gervais
djessane@yahoo.fr