Ce passage de la déclaration du Fpi sur la situation socio-politique dominée par les attaques d’individus armés à l’Ouest du pays, vaut le détour : «Troisième et dernière phase, l’extermination des pro-Gbagbo qui a déjà commencé à l’Ouest et qu’on envisage de poursuivre avec la dissolution du Fpi et sa décapitation programmée, tout cela sans en aucun moment, pendant la crise comme aujourd’hui aucune enquête sérieuse et crédible préalablement mise en œuvre. Les prétendues preuves présentées à la télévision, émanant de personnes détenues, à la merci donc du pouvoir, sans assistance judiciaire et probablement extorquées sous la torture, brandies de surcroit par un ministre qui s’érige à la fois en officier de police judiciaire, magistrat, procureur de la République, juge d’instruction et président du tribunal, ne sont pas recevables parce qu’elles procèdent des pratiques d’une république bananière et non d’un Etat de droit…» Signé, Miaka Oureto, président par intérim. Laurent Gbagbo est fou ! Il aurait dû prendre Miaka Oureto dans son équipe de Défense à la Cpi.
DS
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