Les examens de fin d’année débutent le 3 juillet avec les épreuves écrites du Baccalauréat et s’achèvent le 1er août avec le Bepc. Les candidats se préparent activement afin d’être dans les meilleures conditions le jour J.
Kouassi Marie-Louise, élève en classe de 3ème au collège moderne du Plateau, prépare activement ses examens de fin d’année. En plus des cours de renforcement qu’elle prend tous les samedis avec son professeur de mathématiques, elle étudie avec deux de ses camarades de classe. La collégienne explique que ce choix n’est pas fortuit car ces derniers sont meilleurs en sciences physiques et anglais. «Je prends des cours de mathématiques tous les samedis de 8h30 à midi depuis le début de l’année scolaire. Les épreuves du Bepc approchant, avec deux de mes camarades de classe, nous avons commencé à bosser tous les jours chez moi de 21h à 23h. C’est le délai donné par les parents, sinon on aurait pu au-delà. On habite tous les trois à Cocody Sogefiha près de la Rti. Nous ne sommes pas éloignés les uns des autres et nous comblons nos lacunes en mathématiques, sciences physiques et anglais », explique-t-elle. A l’instar de Marie-Louise, Koné Mathias, en Tle D au lycée moderne d’Abobo, a à cœur de décrocher son Baccalauréat. Ce candidat fait également partie d’un groupe de cinq élèves. Il explique que pendant l’année scolaire, les élèves de sa classe n’ont pas pu bénéficier de cours de français pendant deux mois, faute d’enseignant dans cette matière. Ainsi, avec ses amis, ils traitent des sujets types de français d’autres établissements qu’ils ont pu se procurer afin de combler leurs lacunes. « Nous venons bosser au lycée les nuits, car il n’y a pas de bruit ni personne pour nous déranger. Chacun des membres de notre groupe fait également des recherches sur internet dans les cybers-cafés sur les auteurs en Philosophie et Français. Mais on se concentre surtout sur nos matières de base dont les sciences de la vie et de la terre», révèle le candidat. Les tout-petits, en classe de Cm2, mettent également tout en œuvre pour décrocher le précieux sésame. Cours de mercredis, maîtres de maison, tout y passe afin d’être prêt pour le jour fatidique. Koumé Nadyne, élève en classe de Cm2 à l’Epp Plateau à Yopougon Port Bouët II, indique qu’en plus des cours de mercredis, ses parents lui ont trouvé un maître de maison.
Parents et enseignants mettent la main à la pâte
Les parents des candidats jouent un rôle important dans la préparation des examens de leurs progénitures et ne lésinent pas sur les moyens afin qu’ils réussissent. Mme Fofana Tenin, professeur de mathématiques au lycée technique de Cocody, a sa fille en classe de Cm2 au groupe scolaire le Rodin de Yopougon. Elle indique qu’elle fait suivre sa fille par un répétiteur tous les samedis. «Tous les soirs également, avant qu’elle ne parte se coucher, je lui fais réciter ses leçons et je vérifie ses exercices. Sa grande sœur a obtenu brillamment son Cepe l’année dernière et elle est au Lycée Sainte Marie de Cocody. Je souhaite que sa sœur suive son exemple», souligne-t-elle. Ramata C., femme au foyer, ne ménage pas ses efforts pour que ses enfants décrochent avec brio leurs examens. Cette mère de famille qui réside à Yopougon Port Bouët II explique qu’elle a une fille en classe de 3ème et un fils en Terminale sur lesquels elle porte tous ses espoirs. A cet effet, elle leur paye des cours de renforcement afin qu’ils soient aptes le jour J. « Je les vois se priver de sommeil et de distraction afin de réussir leurs examens. C’est pour cela que je fais tout pour payer leurs cours de renforcement. Ils travaillent bien en classe et je suis sûre que le jour de l’examen ce sera pareil», confie-t-elle. Les enseignants mettent aussi la main à l’ouvrage afin de contribuer au succès de leurs élèves. Au lycée moderne de Williamsville, un enseignant de Sciences physiques, qui a requis l’anonymat, révèle qu’il fait des cours de rattrapage en plus des cours de renforcement afin d’aider ses élèves. «Je suis disponible et à leur écoute. Ils peuvent me solliciter à n’importe quel moment pour que je leur vienne à l’aide. S’il y a des exercices qu’ils ne comprennent pas, je leur explique et je leur fais traiter des sujets d’examens des années précédentes afin de les mettre dans les conditions. Je leur répète toujours qu’il faut toujours commencer par l’exercice le plus facile au plus difficile. Traiter d’abord ce qu’ils comprennent le mieux», conseille le professeur.
Napargalè Marie
Kouassi Marie-Louise, élève en classe de 3ème au collège moderne du Plateau, prépare activement ses examens de fin d’année. En plus des cours de renforcement qu’elle prend tous les samedis avec son professeur de mathématiques, elle étudie avec deux de ses camarades de classe. La collégienne explique que ce choix n’est pas fortuit car ces derniers sont meilleurs en sciences physiques et anglais. «Je prends des cours de mathématiques tous les samedis de 8h30 à midi depuis le début de l’année scolaire. Les épreuves du Bepc approchant, avec deux de mes camarades de classe, nous avons commencé à bosser tous les jours chez moi de 21h à 23h. C’est le délai donné par les parents, sinon on aurait pu au-delà. On habite tous les trois à Cocody Sogefiha près de la Rti. Nous ne sommes pas éloignés les uns des autres et nous comblons nos lacunes en mathématiques, sciences physiques et anglais », explique-t-elle. A l’instar de Marie-Louise, Koné Mathias, en Tle D au lycée moderne d’Abobo, a à cœur de décrocher son Baccalauréat. Ce candidat fait également partie d’un groupe de cinq élèves. Il explique que pendant l’année scolaire, les élèves de sa classe n’ont pas pu bénéficier de cours de français pendant deux mois, faute d’enseignant dans cette matière. Ainsi, avec ses amis, ils traitent des sujets types de français d’autres établissements qu’ils ont pu se procurer afin de combler leurs lacunes. « Nous venons bosser au lycée les nuits, car il n’y a pas de bruit ni personne pour nous déranger. Chacun des membres de notre groupe fait également des recherches sur internet dans les cybers-cafés sur les auteurs en Philosophie et Français. Mais on se concentre surtout sur nos matières de base dont les sciences de la vie et de la terre», révèle le candidat. Les tout-petits, en classe de Cm2, mettent également tout en œuvre pour décrocher le précieux sésame. Cours de mercredis, maîtres de maison, tout y passe afin d’être prêt pour le jour fatidique. Koumé Nadyne, élève en classe de Cm2 à l’Epp Plateau à Yopougon Port Bouët II, indique qu’en plus des cours de mercredis, ses parents lui ont trouvé un maître de maison.
Parents et enseignants mettent la main à la pâte
Les parents des candidats jouent un rôle important dans la préparation des examens de leurs progénitures et ne lésinent pas sur les moyens afin qu’ils réussissent. Mme Fofana Tenin, professeur de mathématiques au lycée technique de Cocody, a sa fille en classe de Cm2 au groupe scolaire le Rodin de Yopougon. Elle indique qu’elle fait suivre sa fille par un répétiteur tous les samedis. «Tous les soirs également, avant qu’elle ne parte se coucher, je lui fais réciter ses leçons et je vérifie ses exercices. Sa grande sœur a obtenu brillamment son Cepe l’année dernière et elle est au Lycée Sainte Marie de Cocody. Je souhaite que sa sœur suive son exemple», souligne-t-elle. Ramata C., femme au foyer, ne ménage pas ses efforts pour que ses enfants décrochent avec brio leurs examens. Cette mère de famille qui réside à Yopougon Port Bouët II explique qu’elle a une fille en classe de 3ème et un fils en Terminale sur lesquels elle porte tous ses espoirs. A cet effet, elle leur paye des cours de renforcement afin qu’ils soient aptes le jour J. « Je les vois se priver de sommeil et de distraction afin de réussir leurs examens. C’est pour cela que je fais tout pour payer leurs cours de renforcement. Ils travaillent bien en classe et je suis sûre que le jour de l’examen ce sera pareil», confie-t-elle. Les enseignants mettent aussi la main à l’ouvrage afin de contribuer au succès de leurs élèves. Au lycée moderne de Williamsville, un enseignant de Sciences physiques, qui a requis l’anonymat, révèle qu’il fait des cours de rattrapage en plus des cours de renforcement afin d’aider ses élèves. «Je suis disponible et à leur écoute. Ils peuvent me solliciter à n’importe quel moment pour que je leur vienne à l’aide. S’il y a des exercices qu’ils ne comprennent pas, je leur explique et je leur fais traiter des sujets d’examens des années précédentes afin de les mettre dans les conditions. Je leur répète toujours qu’il faut toujours commencer par l’exercice le plus facile au plus difficile. Traiter d’abord ce qu’ils comprennent le mieux», conseille le professeur.
Napargalè Marie
