Resté silencieux pendant longtemps sur les querelles internes au Rhdp, Albert Mabri Toikeusse s’est prononcé sur la question hier mardi sur la marche de cette plate-forme politique. Il en donne de bonnes nouvelles…
On en sait un peu plus sur les consultations que mène Albert Toikeusse dans le cadre du resserrement des liens au sein du Rhdp. En effet, dans une interview accordée au quotidien Fraternité matin hier mardi, Mabri Toikeusse, président de l’Udpci est revenu un tant soit peu sur les problèmes qui minent en ce moment cette plate-forme. Selon Mabri « c’est une crise malheureuse dont nous aurions pu faire l’économie » déplore-t-il. Il dit avoir fait des propositions au président Bédié que celui-ci a favorablement accueillies. Pour le président de l’Udpci, le Rhdp est « la meilleure organisation pour la Côte d’Ivoire ». S’ils continuent tous d’avoir foi dans le Rhdp comme l’indique Mabri dans ladite interview. Il n’en demeure pas moins qu’il subsiste des mécontentements de part et d’autre. Mais Mabri semble avoir pris la pleine mesure des actions à entreprendre afin d’éviter l’éclatement de cette plate-forme politique. On se souvient que le Pdci-Rda a proposé tout récemment un nouveau découpage électoral avant les prochaines joutes électorales. Raison évoquée, le découpage effectué quelques deux mois avant les législatives, est, selon le Pdci trop favorable au Rdr. Comme la réponse du berger à la bergère, le gouvernement au cours d’un récent Conseil des ministres, a décidé de surseoir au découpage administratif relatif aux communes d’Abobo, Yopougon et Cocody. Pour le Pdci-Rda, cette attitude montre bien l’intransigeance de son partenaire principal de ne pas accéder à ses propositions. En revenant sur ces questions mais de façon très subtile, Albert Mabri Toikeusse pense que « le gouvernement peut prendre des décisions qui comportent des insuffisances. Quand l’observation est faite, le Président de la République et nous-mêmes restons ouverts aux possibilités de procéder à des corrections ». Tout n’est donc pas perdu d’avance, d’autant que la possibilité de réajuster des décisions jugées arbitraires, existe bel et bien. Par ailleurs, Albert Mabri Toikeusse a affirmé « ce n’est pas la fin du Rhdp. Bien au contraire. Nous allons donner les moyens de faire avancer cette organisation pour le bonheur de notre démocratie ». Pourvu que les uns et les autres prennent leur responsabilité, tout en comprenant que le but d’ensemble garantit toujours le but individuel.
Jean Philippe Okann
On en sait un peu plus sur les consultations que mène Albert Toikeusse dans le cadre du resserrement des liens au sein du Rhdp. En effet, dans une interview accordée au quotidien Fraternité matin hier mardi, Mabri Toikeusse, président de l’Udpci est revenu un tant soit peu sur les problèmes qui minent en ce moment cette plate-forme. Selon Mabri « c’est une crise malheureuse dont nous aurions pu faire l’économie » déplore-t-il. Il dit avoir fait des propositions au président Bédié que celui-ci a favorablement accueillies. Pour le président de l’Udpci, le Rhdp est « la meilleure organisation pour la Côte d’Ivoire ». S’ils continuent tous d’avoir foi dans le Rhdp comme l’indique Mabri dans ladite interview. Il n’en demeure pas moins qu’il subsiste des mécontentements de part et d’autre. Mais Mabri semble avoir pris la pleine mesure des actions à entreprendre afin d’éviter l’éclatement de cette plate-forme politique. On se souvient que le Pdci-Rda a proposé tout récemment un nouveau découpage électoral avant les prochaines joutes électorales. Raison évoquée, le découpage effectué quelques deux mois avant les législatives, est, selon le Pdci trop favorable au Rdr. Comme la réponse du berger à la bergère, le gouvernement au cours d’un récent Conseil des ministres, a décidé de surseoir au découpage administratif relatif aux communes d’Abobo, Yopougon et Cocody. Pour le Pdci-Rda, cette attitude montre bien l’intransigeance de son partenaire principal de ne pas accéder à ses propositions. En revenant sur ces questions mais de façon très subtile, Albert Mabri Toikeusse pense que « le gouvernement peut prendre des décisions qui comportent des insuffisances. Quand l’observation est faite, le Président de la République et nous-mêmes restons ouverts aux possibilités de procéder à des corrections ». Tout n’est donc pas perdu d’avance, d’autant que la possibilité de réajuster des décisions jugées arbitraires, existe bel et bien. Par ailleurs, Albert Mabri Toikeusse a affirmé « ce n’est pas la fin du Rhdp. Bien au contraire. Nous allons donner les moyens de faire avancer cette organisation pour le bonheur de notre démocratie ». Pourvu que les uns et les autres prennent leur responsabilité, tout en comprenant que le but d’ensemble garantit toujours le but individuel.
Jean Philippe Okann