Le groupe de travail sur la justice transitionnelle (Gtjt), regroupant l’Apdh, le Midh, le Raidh et le Wanep-Ci, organise depuis hier mardi 19 juin 2012, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur la justice transitionnelle à Cocody riviera. Aux dires de Bamba Sindou, représentant le Gtjt, cet atelier vise l’union de la société civile, l’élaboration d’une stratégie commune afin d’être un partenaire crédible aux yeux des autres acteurs impliqués dans la justice transitionnelle. D’autant que selon lui, l’Etat s’est ouvert le chemin de la justice transitionnelle en créant la commission dialogue vérité et réconciliation.
Ce concept, comme l’a expliqué Me Zoro Bi Ballo, est l’ensemble des mesures mises en place par une société qui sort d’une longue période de crise. Ces mesures, ajoute-t-il, visent à faire face à une situation d’injustice, de violations massives des droits de l’homme et de crimes et à éviter que cela se reproduise à l’avenir. «On s’est rendu compte que le système de la justice classique ne peut résoudre à lui seul, toutes les questions liées à l’injustice, aux violations des droits de l’homme et aux crimes commis pendant la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire», analyse Me Zoro. La justice transitionnelle englobe la justice classique, l’action judiciaire, l’action pénale et la réforme des institutions publiques, précise encore le juriste.
La réussite de la réconciliation, explique-t-il, passe par la mise en œuvre heureuse de ces mécanismes de la justice transitionnelle. La place de la justice pénale dans les mécanismes de la justice transitionnelle, la problématique de la réparation dans la justice transitionnelle, la question des réformes institutionnelles dans le cadre de la justice transitionnelle, la justice transitionnelle dans le contexte ivoirien, sont autant de thèmes qui seront débattus jusqu’au jeudi 21 juin 2012, par la trentaine de participants. Le Centre international de la justice transitionnelle et l’Osiwa (Open society initiative for west africa), apportent leur appui technique et financier à cet atelier.
Fabrice Tété
Ce concept, comme l’a expliqué Me Zoro Bi Ballo, est l’ensemble des mesures mises en place par une société qui sort d’une longue période de crise. Ces mesures, ajoute-t-il, visent à faire face à une situation d’injustice, de violations massives des droits de l’homme et de crimes et à éviter que cela se reproduise à l’avenir. «On s’est rendu compte que le système de la justice classique ne peut résoudre à lui seul, toutes les questions liées à l’injustice, aux violations des droits de l’homme et aux crimes commis pendant la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire», analyse Me Zoro. La justice transitionnelle englobe la justice classique, l’action judiciaire, l’action pénale et la réforme des institutions publiques, précise encore le juriste.
La réussite de la réconciliation, explique-t-il, passe par la mise en œuvre heureuse de ces mécanismes de la justice transitionnelle. La place de la justice pénale dans les mécanismes de la justice transitionnelle, la problématique de la réparation dans la justice transitionnelle, la question des réformes institutionnelles dans le cadre de la justice transitionnelle, la justice transitionnelle dans le contexte ivoirien, sont autant de thèmes qui seront débattus jusqu’au jeudi 21 juin 2012, par la trentaine de participants. Le Centre international de la justice transitionnelle et l’Osiwa (Open society initiative for west africa), apportent leur appui technique et financier à cet atelier.
Fabrice Tété