Abidjan - L`ONU s`est inquiétée mercredi du retour de la "violence" dans certains discours politiques en Côte d`Ivoire, en proie à un regain de tension plus d`un an après une crise meurtrière, et a averti que ces "dérives" pourraient menacer la réconciliation nationale.
L`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci) "est préoccupée par le retour d`une nouvelle vague de dérives de langage et de propos virulents de certains acteurs politiques relevés dans les médias ivoiriens", indique-t-elle dans un communiqué.
Rappelant qu`il a mandat de rapporter au comité des sanctions du Conseil de sécurité de l`ONU les propos incitant à la violence, le chef de l`Onuci, Bert Koenders, a enjoint politiques et médias à "éviter les excès de langage qui pourraient remettre en cause les acquis démocratiques" et "la réconciliation nationale".
"La violence verbale a joué un rôle néfaste" dans la longue crise politico-militaire ivoirienne des dernières années, a-t-il souligné.
Une série d`attaques meurtrières dans l`Ouest et un projet de putsch prétendument déjoué par le gouvernement ont fait monter la tension ces derniers jours dans le pays. Le pouvoir du président Alassane Ouattara a mis en cause des soutiens de l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo, dont le parti a fermement rejeté les accusations.
Les partisans de chaque camp et la presse qui leur est favorable ont relayé et amplifié les accusations réciproques, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts.
L`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci) "est préoccupée par le retour d`une nouvelle vague de dérives de langage et de propos virulents de certains acteurs politiques relevés dans les médias ivoiriens", indique-t-elle dans un communiqué.
Rappelant qu`il a mandat de rapporter au comité des sanctions du Conseil de sécurité de l`ONU les propos incitant à la violence, le chef de l`Onuci, Bert Koenders, a enjoint politiques et médias à "éviter les excès de langage qui pourraient remettre en cause les acquis démocratiques" et "la réconciliation nationale".
"La violence verbale a joué un rôle néfaste" dans la longue crise politico-militaire ivoirienne des dernières années, a-t-il souligné.
Une série d`attaques meurtrières dans l`Ouest et un projet de putsch prétendument déjoué par le gouvernement ont fait monter la tension ces derniers jours dans le pays. Le pouvoir du président Alassane Ouattara a mis en cause des soutiens de l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo, dont le parti a fermement rejeté les accusations.
Les partisans de chaque camp et la presse qui leur est favorable ont relayé et amplifié les accusations réciproques, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts.