La Coopérative des pêcheurs artisans maritimes d’Abidjan (Coopama), en partenariat avec le Lycée professionnel de Grand-Lahou, a organisé le lundi 18 juin 2012, au quai 15 bis du Port autonome d’Abidjan, une cérémonie de mise à flot de bateaux- écoles dudit Lycée. C’était en présence du ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Albert Flindé a exposé la question de l’insertion des jeunes diplômés du Lycée professionnel de Grand-Lahou dans le tissu économique. «La cérémonie de ce jour est due à la convergence de deux préoccupations liées à l’accès aux produits de la pêche et à l’insertion des jeunes issus du lycée professionnel», a-t-il indiqué. Avant de reconnaître les difficultés liées à l’accès aux produits de la pêche. Fort de ce constat, Albert Flindé a traduit la préoccupation de son département. Celle de faire en sorte que ces jeunes apprenants soient insérés dans le tissu économique. «Nous souhaitons l’intégration rapide et pérenne de nos apprenants. Ce qui permettra d’approvisionner notre marché en poissons», a-t-il ajouté. Pour sa part, Bakayoko Mamadou, PCA de la Coopama, a révélé que l’une des causes principales de la pénurie et de la cherté du poisson est l’insuffisance et les faibles capacités des flottilles de pêche sur les eaux. En signant ce partenariat, l’objectif visé est l’insertion sociale d’une première vague de 28 jeunes diplômés du lycée professionnel de Grand-Lahou. «Ce partenariat permettra à la Côte d’Ivoire de disposer de pêcheurs professionnels, à même d’accroître la production halieutique et de contribuer à l’autosuffisance du pays en produits de pêche», a-t-il noté. Avant d’estimer le coût de la réhabilitation des deux grands bateaux-écoles dénommés (AN 1272 Félix Houphouët-Boigny et Maria Rosa Boceta). «Cette insertion représente un investissement d’environ 70 millions de FCFA». Expliquant les raisons de l’intervention de la Coopama, Célestin Assi Akaffou, Directeur du Lycée professionnel de Grand-Lahou a fait savoir que le choix de la Coopama a été opéré pour pallier l’insuffisance du matériel de formation pratique dans le fonctionnement dudit lycée.
Armand K
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