Le tableau des demi- finales de l’Euro 2012 de football est connu depuis dimanche dernier, à l’issue du quart de finale remporté par l’Italie 4 tirs au but à 2 au détriment de l’Angleterre. Les heureux élus de cette étape de la compétition sont le Portugal, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.
Le Portugal sera opposé mercredi à 18h45GMT, au Donbass arena, à Donetsk, à l’Espagne. Jeudi, à la même heure, au stade Narodwy de Varsovie, l’Allemagne en découdra avec l’Italie.
Grâce à un Cristiano Ronaldo retrouvé, auteur d’une splendide réalisation de la tête à la 79ème minute, les Portugais ont remporté leur quart de finale contre la République tchèque qui n’a pas trop à rougir de ce faux pas. Les Lusitaniens qui montent en puissance seront des clients à prendre très au sérieux par les Espagnols.
La bande à Paolo Bento veut aller jusqu’au bout de son ambition. Elle est décidée à tout donner pour parvenir en finale. Ronaldo, Coentrao, Pepe, Nani, et autres peuvent-ils faire un pied du nez au champion en titre qu’est l’Espagne ?
La Roja, nonobstant quelques ratés, n’est pas un simple faire- valoir. Loin s’en faut. Cette équipe dont certains observateurs affirment qu’elle n’impressionne pas encore est en réalité une redoutable machine à jouer qu’il ne faut guère sous-estimer sous peine de le payer au prix fort. Les Portugais seraient fort bien inspirés d’avoir du respect pour cet adversaire.
Il n’y a d’ailleurs pas d’autre choix quand on doit se mesurer à une brochette de joueurs qui ont noms Casillas, Ramos, Iniesta, Xavi Alonso, Xavi Hernandez, Fabregas, David Silva, Piqué, etc.
En quarts de finale, l’Espagne a battu une équipe de France certes volontaire mais bien trop limitée pour avoir le droit de continuer l’aventure dans cet Euro 2012. Deux buts du milieu de terrain Xavi Alonso (19ème minute, 90ème minute sur penalty) ont suffi au bonheur de la sélection ibérique.
Jeudi, ce sera au tour de l’Allemagne d’affronter l’Italie. Une rencontre qui fait déjà saliver, alimenter la chronique. A juste raison car ces deux équipes ont montré à la face du monde qu’elles sont loin d’être venues à cet Euro faire du tourisme.
La Mannschaft, c’est cette impression de force et de puissance que dégage l’équipe avec en prime l’efficacité devant les buts adverses. Joachim Low ne souffre pas de pénurie de joueurs de talent car le groupe compte dans ses rangs des éléments comme Mario Gomez, Podolski, Thomas Muller, Manuel Neuer, Lahm, Boateng, Mesut Ozil, Khedira. De quoi donner des assurances à l’entraîneur pour résoudre des équations en vue d’un bond qualitatif.
Pour faire partie du dernier carré, l’Allemagne s’est débarrassée en quarts de finale de la Grèce 4 à 2 par la volonté de Lahm, le capitaine d’équipe, Khedira, du vétéran Klose (34 ans) qui s’est rappelé aux bons souvenirs de ceux qui l’ont connu comme un redoutable chasseur de buts et du jeune Reus.
Donnée pour « morte » avant cet Euro en raison de turbulences liées à l’affaire des matches truqués dans le championnat transalpin, l’Italie est en train d’administrer la preuve qu’elle reste toujours compétitive. Sous la direction technique de Cesare Prandelli et la conduite éclairée d’Andrea Pirlo (33 ans), véritable chef d’orchestre, la Squadra Azzura veut monter vers les cimes de la gloire. En effet, le fantasque Mario Balotteli, De Rossi, Chiellini, Antonio Cassano, Di Natale, Bonucci et consort n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils veulent finir le boulot, c’est- à- dire être sacrés champions d’Europe au soir de la finale. Mais avant, il faut écarter l’Allemagne. Une tâche qui ne s’annonce pas de tout repos.
En quarts, l’Italie a écarté l’Angleterre aux tirs au but (0-0,4-2).
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces demi- finales s’annoncent délicates pour tous les prétendants à la finale.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
Le Portugal sera opposé mercredi à 18h45GMT, au Donbass arena, à Donetsk, à l’Espagne. Jeudi, à la même heure, au stade Narodwy de Varsovie, l’Allemagne en découdra avec l’Italie.
Grâce à un Cristiano Ronaldo retrouvé, auteur d’une splendide réalisation de la tête à la 79ème minute, les Portugais ont remporté leur quart de finale contre la République tchèque qui n’a pas trop à rougir de ce faux pas. Les Lusitaniens qui montent en puissance seront des clients à prendre très au sérieux par les Espagnols.
La bande à Paolo Bento veut aller jusqu’au bout de son ambition. Elle est décidée à tout donner pour parvenir en finale. Ronaldo, Coentrao, Pepe, Nani, et autres peuvent-ils faire un pied du nez au champion en titre qu’est l’Espagne ?
La Roja, nonobstant quelques ratés, n’est pas un simple faire- valoir. Loin s’en faut. Cette équipe dont certains observateurs affirment qu’elle n’impressionne pas encore est en réalité une redoutable machine à jouer qu’il ne faut guère sous-estimer sous peine de le payer au prix fort. Les Portugais seraient fort bien inspirés d’avoir du respect pour cet adversaire.
Il n’y a d’ailleurs pas d’autre choix quand on doit se mesurer à une brochette de joueurs qui ont noms Casillas, Ramos, Iniesta, Xavi Alonso, Xavi Hernandez, Fabregas, David Silva, Piqué, etc.
En quarts de finale, l’Espagne a battu une équipe de France certes volontaire mais bien trop limitée pour avoir le droit de continuer l’aventure dans cet Euro 2012. Deux buts du milieu de terrain Xavi Alonso (19ème minute, 90ème minute sur penalty) ont suffi au bonheur de la sélection ibérique.
Jeudi, ce sera au tour de l’Allemagne d’affronter l’Italie. Une rencontre qui fait déjà saliver, alimenter la chronique. A juste raison car ces deux équipes ont montré à la face du monde qu’elles sont loin d’être venues à cet Euro faire du tourisme.
La Mannschaft, c’est cette impression de force et de puissance que dégage l’équipe avec en prime l’efficacité devant les buts adverses. Joachim Low ne souffre pas de pénurie de joueurs de talent car le groupe compte dans ses rangs des éléments comme Mario Gomez, Podolski, Thomas Muller, Manuel Neuer, Lahm, Boateng, Mesut Ozil, Khedira. De quoi donner des assurances à l’entraîneur pour résoudre des équations en vue d’un bond qualitatif.
Pour faire partie du dernier carré, l’Allemagne s’est débarrassée en quarts de finale de la Grèce 4 à 2 par la volonté de Lahm, le capitaine d’équipe, Khedira, du vétéran Klose (34 ans) qui s’est rappelé aux bons souvenirs de ceux qui l’ont connu comme un redoutable chasseur de buts et du jeune Reus.
Donnée pour « morte » avant cet Euro en raison de turbulences liées à l’affaire des matches truqués dans le championnat transalpin, l’Italie est en train d’administrer la preuve qu’elle reste toujours compétitive. Sous la direction technique de Cesare Prandelli et la conduite éclairée d’Andrea Pirlo (33 ans), véritable chef d’orchestre, la Squadra Azzura veut monter vers les cimes de la gloire. En effet, le fantasque Mario Balotteli, De Rossi, Chiellini, Antonio Cassano, Di Natale, Bonucci et consort n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils veulent finir le boulot, c’est- à- dire être sacrés champions d’Europe au soir de la finale. Mais avant, il faut écarter l’Allemagne. Une tâche qui ne s’annonce pas de tout repos.
En quarts, l’Italie a écarté l’Angleterre aux tirs au but (0-0,4-2).
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces demi- finales s’annoncent délicates pour tous les prétendants à la finale.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr