L'Espagne sera face à l’Italie pour l’apothéose de l’Euro 2012 ce dimanche 1er Juillet 2912.
Revanche ou confirmation, c’est ce que mijotent les deux finalistes de l’Euro 2012, l’Espagne et l’Italie. La Squadra Azzura qui s'est qualifiée jeudi pour la finale de l'Euro 2012, retrouvera dimanche à Kiev, l'Espagne qu'elle connaît bien après un quart de finale remporté par la Roja à l'Euro 2008 et un match de groupe (1-1) dans le tournoi ukraino-polonais le 10 juin dernier.Pour les Espagnols, vaincre à nouveau voudrait dire signer un triplé inédit Euro-Mondial-Euro et marquer une empreinte de géant dans l'Histoire. Le problème, c'est que contrairement à l'Euro 2008, les Espagnols semblent peu en jambes dans ce tournoi. Xavi, désigné meilleur joueur dans la compétition en 2008, n'a pas le même rayonnement cette année. Et ses équipiers ne sont guère plus fringants. Il a fallu en arriver à une séance de tirs au but (0-0 a.p. 4 t.a.b à 2) pour que la Roja se débarrasse du Portugal de Cristiano Ronaldo. Le sélectionneur Vicente Del Bosque a déjà tenté toutes les combinaisons en attaque, entre le "neuf menteur", c'est-à-dire jouer sans avant-centre pur mais avec Fabregas dans un rôle contre nature, soit en titularisant Torres ou Negredo. En vain. Le jeu de passes de la Roja n'est plus pétillant. Et les éclairs d'Iniesta, buteur lors de la victoire en finale du Mondial sud-africain, se font rares. L'heure est-elle à la passation de pouvoir ? L'Italie semble avoir le même carburant qu'en 2006 et son sacre au Mondial en Allemagne: l'orgueil. L'environnement est le même. En 2006, un scandale de matches truqués avait éclaté dans le championnat italien et éclaboussé la Nazionale. C'était le "Calciopoli". Cette année, les affaires sont de retour avec la "Calcioscommesse". Les Carabinieri sont même venus cette fois à l'aube troubler la quiétude du centre d'entraînement national de Coverciano, dans la banlieue de Florence, dans le cadre d'auditions. L'International Domenico Criscito a même dû renoncer à l'Euro pour soigner sa défense. Et, comme en 2006, cela n'a pas empêché les Italiens de progresser sereinement dans la compétition. En 2008, la Nazionale était tombée en quart de finale contre l'Espagne aux tirs au but. Dans cet Euro, le 10 juin, en match du groupe C, l'Italie et l’Espagne avaient coupé la poire en deux. Demain, il y aura forcément un vainqueur. Et déjà l’Italien Mario Balotelli annonce les couleurs : «Ma mère était au stade et mon père devant la télévision, j'ai marqué deux buts devant ma mère, je voudrais en marquer quatre devant mon père à Kiev pour la finale!». Iniesta, Fabregas et autres Alonso sont avertis. Rendez-vous demain dimanche 1er juillet, à Kiev en Ukraine, pour l’apothéose de cet Euro 2012.
avec Afp et Eurosport
Annoncia S
Revanche ou confirmation, c’est ce que mijotent les deux finalistes de l’Euro 2012, l’Espagne et l’Italie. La Squadra Azzura qui s'est qualifiée jeudi pour la finale de l'Euro 2012, retrouvera dimanche à Kiev, l'Espagne qu'elle connaît bien après un quart de finale remporté par la Roja à l'Euro 2008 et un match de groupe (1-1) dans le tournoi ukraino-polonais le 10 juin dernier.Pour les Espagnols, vaincre à nouveau voudrait dire signer un triplé inédit Euro-Mondial-Euro et marquer une empreinte de géant dans l'Histoire. Le problème, c'est que contrairement à l'Euro 2008, les Espagnols semblent peu en jambes dans ce tournoi. Xavi, désigné meilleur joueur dans la compétition en 2008, n'a pas le même rayonnement cette année. Et ses équipiers ne sont guère plus fringants. Il a fallu en arriver à une séance de tirs au but (0-0 a.p. 4 t.a.b à 2) pour que la Roja se débarrasse du Portugal de Cristiano Ronaldo. Le sélectionneur Vicente Del Bosque a déjà tenté toutes les combinaisons en attaque, entre le "neuf menteur", c'est-à-dire jouer sans avant-centre pur mais avec Fabregas dans un rôle contre nature, soit en titularisant Torres ou Negredo. En vain. Le jeu de passes de la Roja n'est plus pétillant. Et les éclairs d'Iniesta, buteur lors de la victoire en finale du Mondial sud-africain, se font rares. L'heure est-elle à la passation de pouvoir ? L'Italie semble avoir le même carburant qu'en 2006 et son sacre au Mondial en Allemagne: l'orgueil. L'environnement est le même. En 2006, un scandale de matches truqués avait éclaté dans le championnat italien et éclaboussé la Nazionale. C'était le "Calciopoli". Cette année, les affaires sont de retour avec la "Calcioscommesse". Les Carabinieri sont même venus cette fois à l'aube troubler la quiétude du centre d'entraînement national de Coverciano, dans la banlieue de Florence, dans le cadre d'auditions. L'International Domenico Criscito a même dû renoncer à l'Euro pour soigner sa défense. Et, comme en 2006, cela n'a pas empêché les Italiens de progresser sereinement dans la compétition. En 2008, la Nazionale était tombée en quart de finale contre l'Espagne aux tirs au but. Dans cet Euro, le 10 juin, en match du groupe C, l'Italie et l’Espagne avaient coupé la poire en deux. Demain, il y aura forcément un vainqueur. Et déjà l’Italien Mario Balotelli annonce les couleurs : «Ma mère était au stade et mon père devant la télévision, j'ai marqué deux buts devant ma mère, je voudrais en marquer quatre devant mon père à Kiev pour la finale!». Iniesta, Fabregas et autres Alonso sont avertis. Rendez-vous demain dimanche 1er juillet, à Kiev en Ukraine, pour l’apothéose de cet Euro 2012.
avec Afp et Eurosport
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