L'Espagne a remporté l'Euro 2012 après avoir écrasé l'Italie en finale à Kiev (4-0). La Roja entre dans l'histoire du football avec un triplé inédit Euro-Coupe du monde-Euro. Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, et à la fin, c'est l'Espagne qui gagne. En battant l'Italie (4-0) dans une finale qu'elle a parfaitement maîtrisée, la Roja a réécrit l'histoire. Elle est devenue la première équipe à conserver sa couronne européenne. La première également à réaliser un triplé Euro-Coupe du monde-Euro, ce que n'avait pas su faire la RFA en 1976. Alors qu'on la dépeignait depuis le début du tournoi comme une équipe plus épicière que conquérante, la sélection de Vicente Del Bosque a mis un point d'honneur à entrer dans la légende en y mettant la manière. Sa maîtrise collective a usé une formation italienne qui n'aura pas survécu à l'enchaînement Allemagne-Espagne en l'espace de quatre jours. Son réalisme a tué toute forme de suspense avant même la mi-temps.
Avec un Xavi et un Iniesta à ce niveau-là, il semblait de toute façon écrit qu'il ne pouvait rien arriver à l'Espagne. Les deux joueurs du Barça ont été impliqués sur trois des quatre buts de leur équipe. Sur le premier, Iniesta a trouvé dans la profondeur Fabregas, passeur décisif pour Silva (14e). Sur le second, Xavi a servi dans le bon tempo Alba, auteur d'une course remarquable (41e). Sur le troisième, enfin, ce même Xavi a trouvé Torres, dont le plat du pied droit n'a laissé aucune chance à Buffon (84e). Si la deuxième période n'a jamais atteint des sommets, la démonstration espagnole a viré à la correction lorsque Mata a inscrit le quatrième but de la Roja (88e). Inexistants depuis une demi-heure, sonnés, les Italiens trouveront sans doute le score un peu sévère. Il illustre assez bien l'emprise de l'Espagne sur le football mondial depuis quatre ans.
Source : L’Equipe
Avec un Xavi et un Iniesta à ce niveau-là, il semblait de toute façon écrit qu'il ne pouvait rien arriver à l'Espagne. Les deux joueurs du Barça ont été impliqués sur trois des quatre buts de leur équipe. Sur le premier, Iniesta a trouvé dans la profondeur Fabregas, passeur décisif pour Silva (14e). Sur le second, Xavi a servi dans le bon tempo Alba, auteur d'une course remarquable (41e). Sur le troisième, enfin, ce même Xavi a trouvé Torres, dont le plat du pied droit n'a laissé aucune chance à Buffon (84e). Si la deuxième période n'a jamais atteint des sommets, la démonstration espagnole a viré à la correction lorsque Mata a inscrit le quatrième but de la Roja (88e). Inexistants depuis une demi-heure, sonnés, les Italiens trouveront sans doute le score un peu sévère. Il illustre assez bien l'emprise de l'Espagne sur le football mondial depuis quatre ans.
Source : L’Equipe