Après l’Arcc, la Bcc, le Frc et Fpdcc, le Tribunal présidé par Coulibaly Ahmed a entendu, durant toute la journée, d’hier mardi 26 juin 2012, les responsables du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (Fgccc).
Mangoua Koffi Sarata Jacques, Bayou Bagnon Jean-Claude et Gnako Sokouri Alfred, respectivement PCA, DG et Daf du Fgccc (fonds de garantie des coopératives café-cacao) étaient, hier mardi 26 juin 2012, devant le Tribunal, dans le cadre du procès dit de café-cacao. «Le ministre de l’Agriculture, Amadou Gon Coulibaly appuyé de son conseiller technique d’alors Gaoussou Touré me donnait, en 2003, des instructions téléphoniques pour payer des coopératives que j’avais identifiées comme fictives. Que pouvais-je ?» Telle est la réponse donnée par Bayou Bagnon Jean-Claude, Directeur général du Fgccc à la question du Tribunal qui voulait savoir quelle était la haute personnalité qui exerçait des pressions sur lui pour le financement des coopératives dont il parle. C’est la subvention de l’Union européenne appelée ‘’fonds Stabex’’ d’une valeur de 7,5milliards de francs Cfa qui, soumise à des mesures conservatoires, a fait déborder le vase. Parce que ce fonds a été dépensé entièrement pour financer les coopératives, alors qu’il ne devrait pas être utilisé par le Fgccc. Selon le prévenu, sa structure a acheté un domaine (la Scao) industriel de 2 752 Ha d’un coût d’1 milliard de francs Cfa à Gagnoa. Sur ce point, le Tribunal a cherché à comprendre pourquoi un tel investissement, quand on sait que le Fgccc était déficitaire au moment de cet achat. Jean Claude Bayou rétorque qu’il fallait faire des investissements mais les choses ont tourné mal pour lui. Il a déclaré qu’il percevait un salaire de 6,150 millions/mois. Son audition n’étant pas terminée à cause de la nuit, ce mercredi matin, il sera devant le Tribunal. Avant lui, c’est Mangoua Jacques, le PCA qui a été ‘’cuisiné’’ de 9h 30 à 14heures par le Tribunal. Devant l’avalanche de questions, le prévenu panique et affirme que l’argent manipulé par le Fgccc provenait de fonds privés relevant des redevances. Le président Coulibaly lui a expliqué que redevances veut dire parafiscalités donc, fonds publics. A preuve, le Fgccc et une société à participation financière publique dont l’Etat détient 10%. M. Mangoua dit avoir touché chaque mois la somme de 2,8 millions de francs comme salaire.
M. Ouattara
Mangoua Koffi Sarata Jacques, Bayou Bagnon Jean-Claude et Gnako Sokouri Alfred, respectivement PCA, DG et Daf du Fgccc (fonds de garantie des coopératives café-cacao) étaient, hier mardi 26 juin 2012, devant le Tribunal, dans le cadre du procès dit de café-cacao. «Le ministre de l’Agriculture, Amadou Gon Coulibaly appuyé de son conseiller technique d’alors Gaoussou Touré me donnait, en 2003, des instructions téléphoniques pour payer des coopératives que j’avais identifiées comme fictives. Que pouvais-je ?» Telle est la réponse donnée par Bayou Bagnon Jean-Claude, Directeur général du Fgccc à la question du Tribunal qui voulait savoir quelle était la haute personnalité qui exerçait des pressions sur lui pour le financement des coopératives dont il parle. C’est la subvention de l’Union européenne appelée ‘’fonds Stabex’’ d’une valeur de 7,5milliards de francs Cfa qui, soumise à des mesures conservatoires, a fait déborder le vase. Parce que ce fonds a été dépensé entièrement pour financer les coopératives, alors qu’il ne devrait pas être utilisé par le Fgccc. Selon le prévenu, sa structure a acheté un domaine (la Scao) industriel de 2 752 Ha d’un coût d’1 milliard de francs Cfa à Gagnoa. Sur ce point, le Tribunal a cherché à comprendre pourquoi un tel investissement, quand on sait que le Fgccc était déficitaire au moment de cet achat. Jean Claude Bayou rétorque qu’il fallait faire des investissements mais les choses ont tourné mal pour lui. Il a déclaré qu’il percevait un salaire de 6,150 millions/mois. Son audition n’étant pas terminée à cause de la nuit, ce mercredi matin, il sera devant le Tribunal. Avant lui, c’est Mangoua Jacques, le PCA qui a été ‘’cuisiné’’ de 9h 30 à 14heures par le Tribunal. Devant l’avalanche de questions, le prévenu panique et affirme que l’argent manipulé par le Fgccc provenait de fonds privés relevant des redevances. Le président Coulibaly lui a expliqué que redevances veut dire parafiscalités donc, fonds publics. A preuve, le Fgccc et une société à participation financière publique dont l’Etat détient 10%. M. Mangoua dit avoir touché chaque mois la somme de 2,8 millions de francs comme salaire.
M. Ouattara
