Comme suite donc à l’invitation exprimée (voir encadré), le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady avec l’accord du Président Bédié a autorisé le président de la Jpdci, le député Kouadio Konan Bertin à se rendre en chine du 10 au 22 juin 2012.
Là bas, aux côtés d’autres jeunes leaders politiques des trente huit (38) pays du continent africain, le Président de la jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire a pris part a un alléchant programme de découverte de la Chine et de partage d’expérience entre les jeunesses africaines et leurs camarades chinois. En dix (10) journées bien reparties entre tourisme à travers le pays et forum, les jeunes leaders africains ont découvert la Chine dans tous ses compartiments : son histoire ancienne et moderne, son système de développement et même ses ambitions pour elle-même et aussi ses visions pour le monde et pour les relations Chines-Afrique.
L’importante allocution introductive que nous publierons demain, prononcée à la cérémonie d’ouverture par son Excellence JIA Qinglin déterminait l’esprit et la motivation chinoise en organisant ce forum. Ci-dessous, les sentiments et impressions du représentant de la Côte d’Ivoire, le président de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin.
Boigny Express : Quel a été la place du tourisme dans le programme de votre séjour et quel en est la signification ?
Kouadio Konan Bertin : Je voudrais avant tout propos dire merci au Président Konan Bédié et au Secrétaire général du Pdci qui m’ont permis de représenter le Pdci à cette grande rencontre. L’aspect touristique était une volonté des Chinois de nous faire découvrir ce qu’ils sont. Nous avons ainsi visité villes, villages et des institutions et l’on s’est rendu compte de la grandeur de ce pays dans tous les sens. C’est à dire puissance économique, culturelle, technologique, bref, dans tous les secteurs. Les Chinois ont voulu nous faire voir le résultat du socialisme chinois qui s’est fait dans l’union de tous.
Boigny Express : Comment vous le jeune leader d’un parti libéral s’est senti en terme du communiste ?
Kouadio Konan Bertin : Durant mon séjour j’ai pensé tout le temps à Houphouët Boigny, car il a réussi à bâtir un pays dans un système de parti unique. Ce qui a donné les bons résultats que nous connaissons. La Chine s’est bâtie dans le parti unique et Houphouët Boigny, il y a 20 ans, a fait pareil pour nous. Le président Houphouët Boigny a dit que ce dont l’Afrique a besoin, ce n’était pas des idéologies, mais du développement. On pourrait en dire que le multipartisme nous a servi uniquement à nous quereller entre nous pour mettre notre pays en retard. Il y a vingt ans, selon ce que nous avons entendu, la Chine était au même niveau de développement que nous. Comment peut-on expliquer notre retard aujourd’hui ?
J’ai donc pensé tout le temps au Président Houphouët Boigny et je pense donc que l’important c’est de voir comment la Côte d’Ivoire, qui est ‘’l’ami de tous’’ et ennemi de personne peut se remobiliser pour reprendre sa marche vers le progrès.
Boigny Express : Quelle a été l’ambiance entre vous jeunes africains en Chine ?
Kouadio Konan Bertin : En marge des travaux, nous avons fait un constat. Nous avons eu l’occasion de nous connaître par la volonté du gouvernement chinois. Jeunes leaders politiques d’afrique que nous sommes, nous ne nous connaissons pas. Nous avons donc décidé de mettre en place le réseau des jeunes leaders politiques Africains. Vous savez que dans le passé, les Houphouët-Boigny, les Ahidjo, les Senghor et autres se sont retrouvés soit sur les bancs de l’école à Dakar soit au palais Bourbon en France et ils ont tissé des relations qui ont été utiles à l’avenir pour le continent.
De notre rencontre, nous en avons décidé la création d’un réseau pour apprendre à nous connaître et à échanger et réfléchir ensemble sur l’avenir du continent. Bientôt nous allons entreprendre des visites entre nous et organiser des rencontres.
Boigny Express : le mot de fin ?
Kouadio Konan Bertin : ce qui m’a marqué, c’est la discipline dans ce pays. Que ce soit dans le train, dans les villages où dans les universités, on a vu un peuple au travail et à la discipline.
Une jeune fille dans une université m’a approché et m’a dit qu’elle souhaite passer un séjour d’études en Côte d’Ivoire. Elle m’a demandé si en Côte d’Ivoire aussi on fait la grève comme en France. Chez le Chinois, une seconde de perdue au travail, c’est beaucoup. Ce que j’en tire est que c’est indispensable qu’on se retrouve entre Ivoirien, ensemble est qu’on envisage la construction du pays dans l’union et dans la discipline. Il faut que la Côte d’Ivoire revienne à sa devise, Union, Discipline, Travail. Une jeunesse ne peut vivre de politique. Il faut qu’elle ait du travail et se batte à la reconstruction de notre pays qui a accusé trop de retard. Cela interpelle tout le monde à se retrouver ensemble, reconcilié et mobilisé pour lutter contre la crise économique qui est en train de nous détruire.
Moungo Beniwa
Là bas, aux côtés d’autres jeunes leaders politiques des trente huit (38) pays du continent africain, le Président de la jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire a pris part a un alléchant programme de découverte de la Chine et de partage d’expérience entre les jeunesses africaines et leurs camarades chinois. En dix (10) journées bien reparties entre tourisme à travers le pays et forum, les jeunes leaders africains ont découvert la Chine dans tous ses compartiments : son histoire ancienne et moderne, son système de développement et même ses ambitions pour elle-même et aussi ses visions pour le monde et pour les relations Chines-Afrique.
L’importante allocution introductive que nous publierons demain, prononcée à la cérémonie d’ouverture par son Excellence JIA Qinglin déterminait l’esprit et la motivation chinoise en organisant ce forum. Ci-dessous, les sentiments et impressions du représentant de la Côte d’Ivoire, le président de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin.
Boigny Express : Quel a été la place du tourisme dans le programme de votre séjour et quel en est la signification ?
Kouadio Konan Bertin : Je voudrais avant tout propos dire merci au Président Konan Bédié et au Secrétaire général du Pdci qui m’ont permis de représenter le Pdci à cette grande rencontre. L’aspect touristique était une volonté des Chinois de nous faire découvrir ce qu’ils sont. Nous avons ainsi visité villes, villages et des institutions et l’on s’est rendu compte de la grandeur de ce pays dans tous les sens. C’est à dire puissance économique, culturelle, technologique, bref, dans tous les secteurs. Les Chinois ont voulu nous faire voir le résultat du socialisme chinois qui s’est fait dans l’union de tous.
Boigny Express : Comment vous le jeune leader d’un parti libéral s’est senti en terme du communiste ?
Kouadio Konan Bertin : Durant mon séjour j’ai pensé tout le temps à Houphouët Boigny, car il a réussi à bâtir un pays dans un système de parti unique. Ce qui a donné les bons résultats que nous connaissons. La Chine s’est bâtie dans le parti unique et Houphouët Boigny, il y a 20 ans, a fait pareil pour nous. Le président Houphouët Boigny a dit que ce dont l’Afrique a besoin, ce n’était pas des idéologies, mais du développement. On pourrait en dire que le multipartisme nous a servi uniquement à nous quereller entre nous pour mettre notre pays en retard. Il y a vingt ans, selon ce que nous avons entendu, la Chine était au même niveau de développement que nous. Comment peut-on expliquer notre retard aujourd’hui ?
J’ai donc pensé tout le temps au Président Houphouët Boigny et je pense donc que l’important c’est de voir comment la Côte d’Ivoire, qui est ‘’l’ami de tous’’ et ennemi de personne peut se remobiliser pour reprendre sa marche vers le progrès.
Boigny Express : Quelle a été l’ambiance entre vous jeunes africains en Chine ?
Kouadio Konan Bertin : En marge des travaux, nous avons fait un constat. Nous avons eu l’occasion de nous connaître par la volonté du gouvernement chinois. Jeunes leaders politiques d’afrique que nous sommes, nous ne nous connaissons pas. Nous avons donc décidé de mettre en place le réseau des jeunes leaders politiques Africains. Vous savez que dans le passé, les Houphouët-Boigny, les Ahidjo, les Senghor et autres se sont retrouvés soit sur les bancs de l’école à Dakar soit au palais Bourbon en France et ils ont tissé des relations qui ont été utiles à l’avenir pour le continent.
De notre rencontre, nous en avons décidé la création d’un réseau pour apprendre à nous connaître et à échanger et réfléchir ensemble sur l’avenir du continent. Bientôt nous allons entreprendre des visites entre nous et organiser des rencontres.
Boigny Express : le mot de fin ?
Kouadio Konan Bertin : ce qui m’a marqué, c’est la discipline dans ce pays. Que ce soit dans le train, dans les villages où dans les universités, on a vu un peuple au travail et à la discipline.
Une jeune fille dans une université m’a approché et m’a dit qu’elle souhaite passer un séjour d’études en Côte d’Ivoire. Elle m’a demandé si en Côte d’Ivoire aussi on fait la grève comme en France. Chez le Chinois, une seconde de perdue au travail, c’est beaucoup. Ce que j’en tire est que c’est indispensable qu’on se retrouve entre Ivoirien, ensemble est qu’on envisage la construction du pays dans l’union et dans la discipline. Il faut que la Côte d’Ivoire revienne à sa devise, Union, Discipline, Travail. Une jeunesse ne peut vivre de politique. Il faut qu’elle ait du travail et se batte à la reconstruction de notre pays qui a accusé trop de retard. Cela interpelle tout le monde à se retrouver ensemble, reconcilié et mobilisé pour lutter contre la crise économique qui est en train de nous détruire.
Moungo Beniwa