Durant ces 10 dernières années, c’est l’une des rares fois que l’année scolaire, en tout cas pour ce qui est du secondaire, se déroule normalement, sans grève de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), encore moins des enseignants. Conséquence : les programmes scolaires ont été bouclés en conformité aux dates indiquées par le ministère de l’Education nationale. Soit près d’un mois avant le début des examens scolaires. Les élèves qui ont eu le temps nécessaire de réviser les leçons se disent confiants avant l’entame des différentes épreuves. Tel est notre constat après avoir sillonné quelques établissements scolaires secondaires.
Ce mardi 26 juin 2012, à 10 h 30mn, difficile de trouver des élèves en tenue scolaire dans la cour du lycée moderne de Koumassi. Ils sont pour la plupart en tenue de ville. Au milieu de la cour, se tient une conférence publique. Seul une poignée d’élèves y assiste. Pourtant, le thème ne manque pas d’intérêt. « L’excellence en milieu scolaire et universitaire : lutte contre la tricherie et la prostitution ». Il est développé par plusieurs panelistes choisis par la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC), initiatrice de la conférence. Après la conférence, les échanges sont très animés. Les professeurs accusent les élèves et les parents d’élèves de choisir la facilité en s’adonnant à la fraude. « Un parent peut dire à son enfant de ne pas étudier car il a déjà les 300 000FCFA pour lui payer le BAC », déplore M N’Gouan Pierre, enseignant de formation. Les élèves pour leur part, rejettent la faute sur les enseignants. Les accusant de demander de l’argent aux candidats lors des épreuves et surtout, en organisant les fuites de sujets. Pour les parents d’élèves, c’est toute la société qui est responsable. « Dans la politique, ce sont ceux qui trichent qui sont adulés. Au plan institutionnel, on ne sanctionne pas les voleurs. Des gens deviennent riches sans avoir jamais travaillé. Nos enfants préfèrent prendre ces personnes pour modèle », constate amèrement un parent d’élève.
Élèves en classe de troisième, Krayé Oriana et Koffi Adjoua sylvié assistent à la conférence. Pour elles, cette année, l’élève qui sera pris en flagrant délit de tricherie n’aura aucune excuse. « Nous avons bouclé le programme scolaire. Les notes ont été arrêtées depuis le 8 juin et une semaine après, c’était l’arrêt des cours. Actuellement, ce sont les séances de préparations. Nous faisons des exercices avec les professeurs et lorsqu’un élève ne comprend pas quelque chose, le professeur reprend le cours pour lui. Nous débutons à 08h du matin pour finir à 15h», Expliquent-elle, non sans préciser que les professeurs sont deux par matière. Les élèves bénéficiant de ces séances de révision ont dû débourser la somme de 10 000FCFA. Ces séances selon les deux jeunes filles prendront fin le 07 juillet prochain. Krayé Oriana et Koffi Adjoua sylvié qui passent pour la première fois le BEPC se disent confiantes. « Les préparations sont biens faites. Les professeurs reviennent largement sur les leçons non comprises. Il n’y a pas de raison pour que nous ne soyons pas rassurées », indiquent-elles. Sako Sanassa, en classe de terminale D ne dit pas le contraire. « Nous avons terminé le programme. Il n’y a pas eu d’arrêt de cours pour cause de grève. Nous sommes en pleine séance de révision. Seuls les élèves qui font les cours de préparation viennent à l’école. Ces cours sont biens faits. Je suis donc confiante. Ça va aller. Il n’y a pas de raison que tout ne se passe pas bien», se rassure-t-elle.
Programmes bouclés et intenses révisions
Au lycée classique de Cocody, l’heure est également aux séances de revision. Les programmes selon Dassé Ange Borel, élève en classe de terminale A1 ont été bouclés depuis fin mai et les révisions se font pas groupe. « Les élèves sont organisés par groupe et chaque groupe est suivi par un professeur », confie-t-il. A la question de savoir s’il est sûr d’avoir le BAC, Dassé Ange répond : « Nous avons reçu une formation assez suffisante. Nous avons les connaissances demandées. Je suis confiant mais tout est entre les mains de Dieu ». Au privé également, l’année scolaire est bien à son terme. Les élèves des classes intermédiaires ont été libérés. Pour ceux qui sont en classes d’examens, l’heure est à la bosse. « Les cours sont terminés. Nous avons même déjà organisé le bal de fin d’année. Nous qui sommes présents actuellement dans la cours, venons pour les révisions », nous indiquent deux élèves de terminale rencontrés au collège « La Colombe », à Koumassi. Pour ces candidats au BAC, il ne fait aucun doute que les examens se dérouleront dans la sérénité car les cours ont été dispensés normalement. Mieux, les élèves ont eu le nécessaire pour réviser les leçons. Mme Coulibaly Hélène, principale au lycée Mami Faitai de Bingerville, abonde quasiment dans le même sens que les élèves. Recevant le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara dans le cadre du lancement des examens scolaires, elle s’est réjouie du bon déroulement de l’année scolaire. Toute chose qui a permis l’achèvement à temps des programmes. « Depuis 1999, c’est la première fois que l’année scolaire se déroule sans heurts. Nous n’avons pas connu de perturbation et tous les programmes ont été achevés », a-t-elle révélé. On le constate, l’année 2011-2012 a été une année complète au plan académique. Pourvu que cela suive au niveau des résultats des examens à grands tirage (Cepe, Bac et Bepc).
Dao Maïmouna
Ce mardi 26 juin 2012, à 10 h 30mn, difficile de trouver des élèves en tenue scolaire dans la cour du lycée moderne de Koumassi. Ils sont pour la plupart en tenue de ville. Au milieu de la cour, se tient une conférence publique. Seul une poignée d’élèves y assiste. Pourtant, le thème ne manque pas d’intérêt. « L’excellence en milieu scolaire et universitaire : lutte contre la tricherie et la prostitution ». Il est développé par plusieurs panelistes choisis par la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC), initiatrice de la conférence. Après la conférence, les échanges sont très animés. Les professeurs accusent les élèves et les parents d’élèves de choisir la facilité en s’adonnant à la fraude. « Un parent peut dire à son enfant de ne pas étudier car il a déjà les 300 000FCFA pour lui payer le BAC », déplore M N’Gouan Pierre, enseignant de formation. Les élèves pour leur part, rejettent la faute sur les enseignants. Les accusant de demander de l’argent aux candidats lors des épreuves et surtout, en organisant les fuites de sujets. Pour les parents d’élèves, c’est toute la société qui est responsable. « Dans la politique, ce sont ceux qui trichent qui sont adulés. Au plan institutionnel, on ne sanctionne pas les voleurs. Des gens deviennent riches sans avoir jamais travaillé. Nos enfants préfèrent prendre ces personnes pour modèle », constate amèrement un parent d’élève.
Élèves en classe de troisième, Krayé Oriana et Koffi Adjoua sylvié assistent à la conférence. Pour elles, cette année, l’élève qui sera pris en flagrant délit de tricherie n’aura aucune excuse. « Nous avons bouclé le programme scolaire. Les notes ont été arrêtées depuis le 8 juin et une semaine après, c’était l’arrêt des cours. Actuellement, ce sont les séances de préparations. Nous faisons des exercices avec les professeurs et lorsqu’un élève ne comprend pas quelque chose, le professeur reprend le cours pour lui. Nous débutons à 08h du matin pour finir à 15h», Expliquent-elle, non sans préciser que les professeurs sont deux par matière. Les élèves bénéficiant de ces séances de révision ont dû débourser la somme de 10 000FCFA. Ces séances selon les deux jeunes filles prendront fin le 07 juillet prochain. Krayé Oriana et Koffi Adjoua sylvié qui passent pour la première fois le BEPC se disent confiantes. « Les préparations sont biens faites. Les professeurs reviennent largement sur les leçons non comprises. Il n’y a pas de raison pour que nous ne soyons pas rassurées », indiquent-elles. Sako Sanassa, en classe de terminale D ne dit pas le contraire. « Nous avons terminé le programme. Il n’y a pas eu d’arrêt de cours pour cause de grève. Nous sommes en pleine séance de révision. Seuls les élèves qui font les cours de préparation viennent à l’école. Ces cours sont biens faits. Je suis donc confiante. Ça va aller. Il n’y a pas de raison que tout ne se passe pas bien», se rassure-t-elle.
Programmes bouclés et intenses révisions
Au lycée classique de Cocody, l’heure est également aux séances de revision. Les programmes selon Dassé Ange Borel, élève en classe de terminale A1 ont été bouclés depuis fin mai et les révisions se font pas groupe. « Les élèves sont organisés par groupe et chaque groupe est suivi par un professeur », confie-t-il. A la question de savoir s’il est sûr d’avoir le BAC, Dassé Ange répond : « Nous avons reçu une formation assez suffisante. Nous avons les connaissances demandées. Je suis confiant mais tout est entre les mains de Dieu ». Au privé également, l’année scolaire est bien à son terme. Les élèves des classes intermédiaires ont été libérés. Pour ceux qui sont en classes d’examens, l’heure est à la bosse. « Les cours sont terminés. Nous avons même déjà organisé le bal de fin d’année. Nous qui sommes présents actuellement dans la cours, venons pour les révisions », nous indiquent deux élèves de terminale rencontrés au collège « La Colombe », à Koumassi. Pour ces candidats au BAC, il ne fait aucun doute que les examens se dérouleront dans la sérénité car les cours ont été dispensés normalement. Mieux, les élèves ont eu le nécessaire pour réviser les leçons. Mme Coulibaly Hélène, principale au lycée Mami Faitai de Bingerville, abonde quasiment dans le même sens que les élèves. Recevant le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara dans le cadre du lancement des examens scolaires, elle s’est réjouie du bon déroulement de l’année scolaire. Toute chose qui a permis l’achèvement à temps des programmes. « Depuis 1999, c’est la première fois que l’année scolaire se déroule sans heurts. Nous n’avons pas connu de perturbation et tous les programmes ont été achevés », a-t-elle révélé. On le constate, l’année 2011-2012 a été une année complète au plan académique. Pourvu que cela suive au niveau des résultats des examens à grands tirage (Cepe, Bac et Bepc).
Dao Maïmouna