Des 3000 enseignants contractuels recrutés sur titre il y a quelques mois par le ministère de l’Education nationale, nombreux sont ceux qui n’ont pas perçu, à la fin du mois d’avril, les deux mois d’arriérés de salaire qui leur sont dus par l’Etat à titre de rappel. Cela après deux mois d’enseignement pour un contrat de quatre mois passé avec l’Etat. Ces enseignants frustrés parce que d’autres ont touché leurs deux mois de salaires menacent de boycotter les examens à grand tirage si leur reliquat ne leur est pas versé avant le démarrage de ces examens. Les plaignants viennent précisément de la région des 18 montagnes.
Dimanche dernier, au 3ème étage de la Tour A (qui abrite des services du ministère de l’Education nationale) de la Cité administrative, Ibrahima Kourouma, inspecteur général coordonateur général de l’inspection générale de ce ministère, qui rencontrait la presse par rapport à l’organisation pratique desdits examens qui débutent ce matin par l’entrée en 6ème, a abordé le sujet. « Les documents concernant ces enseignants de la région des 18 montagnes nous sont parvenus tardivement. Pour payer, il faut que nous soyons sûrs que l’enseignant a dispensé effectivement les cours. Bangolo, Man etc. ont été les derniers à nous transmettre ces documents demandés. Ces enseignants n’ont tout simplement pas constitué à temps leurs dossiers. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’argent prévu pour payer les 3000 enseignants contractuels recrutés par l’Etat est déjà disponible, avant même leur recrutement. La collecte de l’information n’arrive pas à temps. Nous n’avons pas la preuve qu’ils sont effectivement sur le terrain. C’est une question de crédibilité de leur présence sur leur lieu de travail», a-t-il expliqué.
Sur l’organisation pratique des examens à grand tirage 2012 de l’Education nationale,Ibrahima Kourouma a annoncé la suppression des sessions de remplacement qui, selon lui, sont également source de fraude et de tricherie. « Tout candidat pris avec un téléphone portable ou en flagrant délit de tricherie sera sévèrement sanctionné. Nous avons renforcé notre dispositif de lutte contre la fraude par la création d’un numéro vert », a-t-il indiqué.
Charles Bédé
Dimanche dernier, au 3ème étage de la Tour A (qui abrite des services du ministère de l’Education nationale) de la Cité administrative, Ibrahima Kourouma, inspecteur général coordonateur général de l’inspection générale de ce ministère, qui rencontrait la presse par rapport à l’organisation pratique desdits examens qui débutent ce matin par l’entrée en 6ème, a abordé le sujet. « Les documents concernant ces enseignants de la région des 18 montagnes nous sont parvenus tardivement. Pour payer, il faut que nous soyons sûrs que l’enseignant a dispensé effectivement les cours. Bangolo, Man etc. ont été les derniers à nous transmettre ces documents demandés. Ces enseignants n’ont tout simplement pas constitué à temps leurs dossiers. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’argent prévu pour payer les 3000 enseignants contractuels recrutés par l’Etat est déjà disponible, avant même leur recrutement. La collecte de l’information n’arrive pas à temps. Nous n’avons pas la preuve qu’ils sont effectivement sur le terrain. C’est une question de crédibilité de leur présence sur leur lieu de travail», a-t-il expliqué.
Sur l’organisation pratique des examens à grand tirage 2012 de l’Education nationale,Ibrahima Kourouma a annoncé la suppression des sessions de remplacement qui, selon lui, sont également source de fraude et de tricherie. « Tout candidat pris avec un téléphone portable ou en flagrant délit de tricherie sera sévèrement sanctionné. Nous avons renforcé notre dispositif de lutte contre la fraude par la création d’un numéro vert », a-t-il indiqué.
Charles Bédé