La fronde et les levées de bouclier au sein du parti vert se font de plus en plus persistantes. Ceux qu’on peut, à raison, qualifier d’extrémistes, s’ils ne réclament pas qu’on les caresse dans le sens du poil, se plaisent à contester les décisions de la haute direction. Gangrène à combattre au sein du PDCI ?
Décidément, si on n’y prend garde, le PDCI-RDA pourrait se muer en un parti de contestataires. A la moindre décision prise par le président Henri Konan Bédié, il se trouve toujours des réfractaires pour s’y opposer. Hier, la décision d’aborder les législatives en RHDP pour les partis membres de la coalition a été balayée du revers de la main par ceux qu’il convient d’appeler désormais ‘’extrémistes de la maison verte’’. Aujourd’hui, c’est la mise en place par le président Henri Konan Bédié de la commission chargée de préparer le 12ème du PDCI-RDA qui est dans le champ de mire de ces éternels contestataires. Au cours d’une rencontre des membres du comité de direction présidé par le secrétaire général, Prof. Alphonse Djédjé Mady, des voix discordantes se sont encore fait entendre. Comme quoi, on prend les mêmes et on recommence. L’information rapportée par le confrère Nouveau Réveil dans sa parution d’hier, mardi 17 juillet, fait état de ce que des débats houleux se sont déroulés entre les membres de la direction sur les dernières décisions du président Bédié relatives à la préparation de ce 12ème congrès du PDCI-RDA. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas caché leur colère, leur surprise… », relève le confrère. Une réunion d’urgence du Secrétariat général devrait se tenir, dit-on, pour prendre une décision. Tout ce ballet pour forcer la main au président du parti sexagénaire et l’amener à procéder à des ajustements, espère-t-on du côté des grognons. A la vérité, ce n’est nullement la décision du président Henri Konan Bédié qui souffre d’anomalie, mais plutôt une poignée de militants qui s’agitent parce que leurs noms ne figurent pas sur liste des membres de la commission de travail pour les préparatifs du prochain congrès. Ces réfractaires aux décisions de l’autorité se disent gardiens du temple PDCI-RDA. En conséquence, arguent-ils, toute décision venant du président du parti doit obligatoirement les prendre en compte. Ce serait une faute de lèse-majesté que de ne pas avoir coopté ces militants pour la commission en charge de préparer le prochain congrès. Diantre ! Peut s’exclamer l’observateur averti de la scène politique ivoirienne face à ces contestation sporadiques s’élèvent dans la famille du parti fondé par le président Félix Houphouët-Boigny. Pourquoi le PDCI-RDA, qui se distinguait par son esprit de discipline, verse subitement dans la contestation et la rébellion ? Qui veut mettre à mal l’autorité du président Bédié ? Autant de préoccupations qui méritent éclaircissement. Dans tous les cas, le PDCI-RDA ne subira pas les humeurs de ceux qui s’en croient les seuls propriétaires.
JERÔME N’DRI
Décidément, si on n’y prend garde, le PDCI-RDA pourrait se muer en un parti de contestataires. A la moindre décision prise par le président Henri Konan Bédié, il se trouve toujours des réfractaires pour s’y opposer. Hier, la décision d’aborder les législatives en RHDP pour les partis membres de la coalition a été balayée du revers de la main par ceux qu’il convient d’appeler désormais ‘’extrémistes de la maison verte’’. Aujourd’hui, c’est la mise en place par le président Henri Konan Bédié de la commission chargée de préparer le 12ème du PDCI-RDA qui est dans le champ de mire de ces éternels contestataires. Au cours d’une rencontre des membres du comité de direction présidé par le secrétaire général, Prof. Alphonse Djédjé Mady, des voix discordantes se sont encore fait entendre. Comme quoi, on prend les mêmes et on recommence. L’information rapportée par le confrère Nouveau Réveil dans sa parution d’hier, mardi 17 juillet, fait état de ce que des débats houleux se sont déroulés entre les membres de la direction sur les dernières décisions du président Bédié relatives à la préparation de ce 12ème congrès du PDCI-RDA. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas caché leur colère, leur surprise… », relève le confrère. Une réunion d’urgence du Secrétariat général devrait se tenir, dit-on, pour prendre une décision. Tout ce ballet pour forcer la main au président du parti sexagénaire et l’amener à procéder à des ajustements, espère-t-on du côté des grognons. A la vérité, ce n’est nullement la décision du président Henri Konan Bédié qui souffre d’anomalie, mais plutôt une poignée de militants qui s’agitent parce que leurs noms ne figurent pas sur liste des membres de la commission de travail pour les préparatifs du prochain congrès. Ces réfractaires aux décisions de l’autorité se disent gardiens du temple PDCI-RDA. En conséquence, arguent-ils, toute décision venant du président du parti doit obligatoirement les prendre en compte. Ce serait une faute de lèse-majesté que de ne pas avoir coopté ces militants pour la commission en charge de préparer le prochain congrès. Diantre ! Peut s’exclamer l’observateur averti de la scène politique ivoirienne face à ces contestation sporadiques s’élèvent dans la famille du parti fondé par le président Félix Houphouët-Boigny. Pourquoi le PDCI-RDA, qui se distinguait par son esprit de discipline, verse subitement dans la contestation et la rébellion ? Qui veut mettre à mal l’autorité du président Bédié ? Autant de préoccupations qui méritent éclaircissement. Dans tous les cas, le PDCI-RDA ne subira pas les humeurs de ceux qui s’en croient les seuls propriétaires.
JERÔME N’DRI