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Politique Publié le mardi 24 juillet 2012 | Le Mandat

Réconciliation nationale et cohésion sociale/ Mamadou Koulibaly (Président de Lider) : “Que tous les signataires de l’Accord de Linas Marcoussis demandent pardon au peuple ivoirien’’

© Le Mandat Par PRISCA
Activités partis politique : Liberté et démocratie pour la République (LIDER) dans la commune de Marcory
Samedi 17 septembre 2011 : Abidjan-Marcory, installation d`une section du parti LIDER, par son Président Monsieur Mamadou Koulibaly
A l’occasion de la première année d’existence de Liberté et démocratie pour la République (Lider), le président de Lider, Prof. Mamadou Koulibaly, a proposé des solutions concrètes pour la réconciliation et le développement du pays, dans une interview accordée récemment à un magazine de la place.
D’entrée, Prof. Mamadou Koulibaly a expliqué sa vision pour la Côte d’Ivoire de demain : « Nous ne sommes pas un parti dans lequel il y a un ‘’I’’ qui désigne la Côte d’Ivoire. Nous, c’est Liberté et démocratie pour la République, et ceci est valable pour tous les pays africains. La Côte d’Ivoire est un point de départ et donc tous les Africains qui le souhaitent peuvent militer à Lider, pour qu’ensemble nous forgions l’esprit de la République, de la démocratie et de la liberté ». Se prononçant sur la gestion de l’actuel gouvernement, il a affirmé que des efforts ont été faits. « C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de choses réalisées en matière de voirie. On a vu les routes faites à Cocody pour préparer des voies de passage, après la mise en place des travaux qui vont se faire autour du 3ème pont. Mais, reconnaissons que beaucoup, tant économiquement qu’au plan social et des infrastructures, reste à faire. « Quand vous sortez d’Abidjan et que vous allez à PK 18 et à la sortie d’Anyama, il n’y pas de route (…). Tout est à faire, et le peu qui a été fait à Abidjan est très insuffisant par rapport aux grands chantiers annoncés et aux propositions que le candidat, président aujourd’hui, nous faisait ». Au niveau de la réconciliation et de la cohésion sociale. Il s’est appesanti sur la démarche de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). « Je pense que ce sont des gens sérieux et respectables qu’on trouve dans cette commission. Mais, quand vous n’avez pas de méthode ni d’objectifs clairement établis, et que le travail qui vous a été confié n’est pas clairement défini, vous pouvez être compétent, mais vous n’irez nulle part », a-t-il soutenu. Tout en préconisant une approche au président Charles Konan Banny, « nous lui avons suggéré de demander une modification de l’ordonnance qui porte sa création, de venir avec sa stratégie de réconciliation devant le Parlement, de déposer une loi avec une sorte de charte qui va organiser le processus de réconciliation et de confier à l’Assemblée nationale le soin d’adopter cette loi. Chaque député prendrait la loi pour aller dans sa circonscription préparer les travaux de l’Assemblée nationale en commission. Dans chaque département, chaque parlementaire ira exposer le contenu de la loi, obtenir l’adhésion des populations qui, dans chaque contrée, comprendront que la réconciliation est devenue un problème crucial, et que quelque chose est en train d’être préparé à Abidjan pour cela ». Avant d’interpeller les acteurs politiques ivoiriens sur le processus de réconciliation : « à Lider, nous pensons que les hommes et les femmes qui font la politique en Côte d’Ivoire devraient collectivement reconnaître qu’ils sont coupables et que ce sont eux qui ont fait du tort à la Côte d’Ivoire. Que le PDCI, le FPI, le RDR et le MFA, ainsi que tous les signataires de l’Accord de Linas Marcoussis se mettent ensemble pour se dire à eux-mêmes qu’ils ne cherchent pas à savoir qui a tort ou qui a raison, et qu’ils reconnaissent tous et devant tous qu’ils ont fait du mal à leur pays et demandent pardon au peuple ivoirien pour les dommages causés par le jeu politique approximatif, violent, haineux et tribaliste qu’ils ont mené ». Pour Prof. Mamadou Koulibaly, « il ne faudrait pas qu’on dise un jour qu’on a eu la possibilité de faire quelque chose, mais on n’a rien fait ».
LORNG ESMEL
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