Sensibilisation des populations de l’ouest à la paix : La Plateforme de Me Fofana Inza mobilise les jeunes

Le baron bar de Yopougon, ex-cadre de rencontre de la galaxie patriotique a servi de lieu à la tenue de la conférence de presse organisée par la Plateforme pour la recherche de la paix et la cohésion sociale. Me Fofana Inza, le président de la plateforme a fait savoir que « l’Ouest tremble, la Côte d’Ivoire tremble ». Il estime que la Côte d’Ivoire souffre de sa région Ouest qui mérite de retrouver un peu de sourire. Avec lui, des fils et filles de cette région meurtrie qui ont unanimement condamné les récents évènements de Duékoué. Ils ont invité les autorités policières et judiciaires à retrouver les auteurs de ces massacres et à les sanctionner. Les fils de l’ouest à Abidjan ont reconnu que « sans la paix, il ne peut y avoir de développement dans la région ». La Plateforme a saisi cette opportunité pour annoncer l’organisation d’une tournée de sensibilisation des populations à l’appropriation du processus de réconciliation nationale. Car, pour Evariste Yaké, ex-président des réfugiés ivoiriens au Ghana qui est selon lui, « ex-membre de la galaxie patriotique », « la réconciliation nationale commence par la vérité qui est que la Côte d’Ivoire a un Président, c’est le Président Alassane Ouattara ». Les autres jeunes issus de diverses structures de jeunesse ont appelé les jeunes de la région à ne plus se laisser manipuler car ce sont les jeunes « qui prennent les coups lorsque surviennent les crises ». A l’occasion, ils ont indexé les cadres comme étant le vrai problème de la région. Ils ont aussi préconisé la tenue des assises de l’ouest afin de régler les problèmes de fonds.

Un responsable de jeunesse a mis en garde contre « un Ouest ivoirien à l’instar du Nord Mali ». La Plateforme pour la recherche de la paix et la cohésion sociale attend des autorités et autres cadres, un véritable soutien dans la conduite de son projet de sensibilisation des populations de l’ouest. Un Ouest devenu en si peu de temps, si lointain et étrange pour les autres ivoiriens.

Edgar Kouassi