La coalition des partis politiques et mouvements dirigée par Bernard Dadié invite la Cndhci à ouvrir des enquêtes sur les crimes graves commis par les Frci et leurs supplétifs Dozos.
Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) ne veut pas rester de marbre face aux crimes et autres exactions graves commis par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et leurs supplétifs Dozos. Ce regroupement de partis et mouvements dirigé par l’écrivain Bernard B. Dadié a saisi la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) que préside Victorine Wodié, à l’effet d’ouvrir des enquêtes sur ces crimes et en tirer les conséquences qui s’imposent. Dans un courrier adressé le 10 juillet à l’institution chargée de veiller au respect des droits humains en Côte d’Ivoire, le Cnrd dénonce des crimes graves commis par les Frci et les combattants Dozos. « En effet, depuis plusieurs mois, la presse ivoirienne s’évertue à attirer l’attention de l’opinion publique sur des actes de tortures et autres traitement inhumains et dégradants commis par des militaires des Frci et des forces parallèles (Dozos) sur de nombreux citoyens ivoiriens qui sont, au mépris de toute règle de procédure judiciaire, enlevés, séquestrés et cruellement torturés dans des lieux obscures », mentionne le courrier. Le Cnrd ajoute que «ces actes de tortures viennent compléter la longue liste des tueries, bastonnades et autres agressions physiques commises par ces mêmes Frci et les dozos sur les populations de notre pays dont les cas les plus connus sont ceux de Sikensi, Vavoua, Arrah, Dabou, Akoupé, Affery… ». Au nombre des faits soumis à la sagacité de la Commission des droits de l’homme figurent l’occupation par des hommes armés de domiciles privés, la mise sous séquestre, sans aucune procédure judicaire, des comptes bancaires appartenant à des particuliers. La lettre de saisine dont ampliation a été faite à plusieurs institutions, est assortie de plusieurs pièces jointes parmi lesquelles des coupures de journaux et des témoignages relatifs à ces crimes.
Jean Khalil Sella
Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) ne veut pas rester de marbre face aux crimes et autres exactions graves commis par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et leurs supplétifs Dozos. Ce regroupement de partis et mouvements dirigé par l’écrivain Bernard B. Dadié a saisi la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) que préside Victorine Wodié, à l’effet d’ouvrir des enquêtes sur ces crimes et en tirer les conséquences qui s’imposent. Dans un courrier adressé le 10 juillet à l’institution chargée de veiller au respect des droits humains en Côte d’Ivoire, le Cnrd dénonce des crimes graves commis par les Frci et les combattants Dozos. « En effet, depuis plusieurs mois, la presse ivoirienne s’évertue à attirer l’attention de l’opinion publique sur des actes de tortures et autres traitement inhumains et dégradants commis par des militaires des Frci et des forces parallèles (Dozos) sur de nombreux citoyens ivoiriens qui sont, au mépris de toute règle de procédure judiciaire, enlevés, séquestrés et cruellement torturés dans des lieux obscures », mentionne le courrier. Le Cnrd ajoute que «ces actes de tortures viennent compléter la longue liste des tueries, bastonnades et autres agressions physiques commises par ces mêmes Frci et les dozos sur les populations de notre pays dont les cas les plus connus sont ceux de Sikensi, Vavoua, Arrah, Dabou, Akoupé, Affery… ». Au nombre des faits soumis à la sagacité de la Commission des droits de l’homme figurent l’occupation par des hommes armés de domiciles privés, la mise sous séquestre, sans aucune procédure judicaire, des comptes bancaires appartenant à des particuliers. La lettre de saisine dont ampliation a été faite à plusieurs institutions, est assortie de plusieurs pièces jointes parmi lesquelles des coupures de journaux et des témoignages relatifs à ces crimes.
Jean Khalil Sella