Abidjan, La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho) recommande un dialogue social autour des questions liées à l’enseignement supérieur avec tous les acteurs des universités, la société civile et les partenaires au développement pour une solution concertée et durable.
Dans une déclaration en date du 28 juillet dont l’AIP a reçu copie lundi, le président de la Lidho, René Hokou Légré, concernant les nouveaux frais d’inscription dans les universités ivoiriennes, estime que la décision prise par les présidents des conseils d’universités est "une violation grave du droit à l’éducation".
Tout en rappelant que cette décision porte "atteinte au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifié par la Côte d’Ivoire", l’organisation de défense des droits de l’homme demande au gouvernement d’établir un dialogue social autour des questions liées à l’enseignement supérieur avec tous les partenaires, en vue de garantir l’exercice du droit à l’éducation et préserver la stabilité sociale.
Les présidents des universités de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké ont convenu, au terme d’une réunion tenue il y a une dizaine de jours, de porter les frais d’inscription de 6.000 FCFA à respectivement 100.000, 200.000 et 300.000 FCFA pour les nationaux et les ressortissants de l’espace Cedeao, dans le cadre de la mise en œuvre du système LMD (Licence-Master-Doctorat), rappelle-t-on.
La Lidho demande aux responsables des institutions de l’enseignement supérieur de "réviser de manière conséquente les frais d’inscription dans les universités publiques de Côte d’Ivoire", soulignant que la décennie de troubles et tensions internes a accentué la paupérisation, la cherté de la vie et le chômage surtout des jeunes.
(AIP)
kp
Dans une déclaration en date du 28 juillet dont l’AIP a reçu copie lundi, le président de la Lidho, René Hokou Légré, concernant les nouveaux frais d’inscription dans les universités ivoiriennes, estime que la décision prise par les présidents des conseils d’universités est "une violation grave du droit à l’éducation".
Tout en rappelant que cette décision porte "atteinte au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifié par la Côte d’Ivoire", l’organisation de défense des droits de l’homme demande au gouvernement d’établir un dialogue social autour des questions liées à l’enseignement supérieur avec tous les partenaires, en vue de garantir l’exercice du droit à l’éducation et préserver la stabilité sociale.
Les présidents des universités de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké ont convenu, au terme d’une réunion tenue il y a une dizaine de jours, de porter les frais d’inscription de 6.000 FCFA à respectivement 100.000, 200.000 et 300.000 FCFA pour les nationaux et les ressortissants de l’espace Cedeao, dans le cadre de la mise en œuvre du système LMD (Licence-Master-Doctorat), rappelle-t-on.
La Lidho demande aux responsables des institutions de l’enseignement supérieur de "réviser de manière conséquente les frais d’inscription dans les universités publiques de Côte d’Ivoire", soulignant que la décennie de troubles et tensions internes a accentué la paupérisation, la cherté de la vie et le chômage surtout des jeunes.
(AIP)
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