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Société Publié le mercredi 1 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Enseignement supérieur / Frais d’inscription dans les universités Le CEFCI appelle le gouvernement à maintenir les anciens prix

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Activités des ONG : Mme Nathalie Koné Traoré, présidente du Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains (CEFCI) à Banjul (Gambie)
Organisation de la société civile, le Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains (Cefci) s’est prononcé le mardi 31 juillet 2012 sur la proposition d’augmentation des frais d’inscription dans les universités publiques. Dans une déclaration dont nous avons obtenu copie, la présidente, Nathalie Koné-Traoré, fait observer que cette proposition de hausse émanant des présidents des universités, intervient à un moment où la Côte d’Ivoire sort d’une situation postélectorale avec de graves conséquences humanitaires. «Cette situation a fortement appauvri la population, obligeant certains ménages urbains à ne pas pouvoir assurer le pain quotidien. Il est donc évident qu’il serait difficile, voire impossible pour ces ménages de payer des frais d’inscription d’au moins 100 000F pour un enfant admis à l’Université. Il convient également de rappeler que les populations rurales qui n’ont pas de revenus réguliers et conséquents, peinent déjà à prendre correctement en charge le cursus scolaire et/ou universitaire de leurs enfants. Aussi, est-il bon de noter qu’une bonne partie des étudiants qui sont dans l’attente de l’ouverture de l’université ne savent plus où aller parce qu’issus pour la plupart de familles modestes ou vulnérables», lit-on dans la déclaration. Face à un tel contexte, le Cefci propose au gouvernement de ne valider que les coûts fixés par la conférence des présidents des universités. A savoir 100.000F de la première année à la licence, 200.000F pour la maîtrise et 300.000F pour le Doctorat. Le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire) tient à interpeller le Gouvernement sur les conséquences de la hausse des frais d’inscription à l’Université qui affecteront certainement l’avenir des étudiants dont les parents sont démunis. Fort de ce constat, le CEFCI exhorte les Présidents d’universités en général et le Gouvernement en particulier, à prendre toutes les dispositions afin de revenir aux anciens coûts pratiqués pour permettre à la jeunesse ivoirienne d’accéder à la connaissance académique ou universitaire, a plaidé l’organisation de Nathalie Traoré.
M.T.T
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