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Politique Publié le vendredi 3 août 2012 |

Cohésion sociale : Zoom sur les actes de paix de Gbagbo

Dans la recherche de solution pour la paix dans son pays, le Président Laurent Gbagbo a parcouru le monde. Il a été de tous les accords avec détermination et foi. Même si en face de lui, il n’y avait que de la roublardise, de la contrevérité et de la mauvaise foi. Après le coup d’Etat manqué de 2002, qui s’est mué en rébellion, il fallait trouver une solution pacifique de sortie de crise. Ainsi, le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, représentant le Président Gbagbo et Guillaume Soro, représentant les rebelles d’alors, vont se retrouver au Togo, au pied du Président Eyadéma pour un dialogue inter ivoirien. Auparavant, le Président Gbagbo avait déjà accepté le cessez-feu demandé par la Cedeao. Malgré la volonté de Gbagbo d’aller à la paix, les négociations de Lomé vont flop par la faute des parrains de la rébellion. Pareil pour les nombreux Accords d’Accra qui ne connaitront pas meilleur sort que Lomé. Direction pour la France en janvier 2003. Autour de la table ronde de Marcoussis, initiée par la France et présidée par Pierre Mazeaud, il ya tout le monde sauf Laurent Gbagbo. Celui dont le pouvoir a été attaqué par des assaillants. Mais au nom de la paix dans son pays, Gbagbo qui a été démocratiquement élu et qui a formé un gouvernement à même de mettre en pratique son programme, sera obligé de s’accommoder d’un Premier ministre imposé par la France de Jacques Chirac. Gbagbo s’est séparé de son Premier ministre Pascal Affi N’Guessan et assiste au dépeçage de son autorité, avec la formation d’un gouvernement-fourre-tout. On connait la suite. Une bataille des pouvoirs commence avec Séydou Diarra, Premier ministre pour prendre avec Guillaume Soro, moins gourmand apparemment, mais capricieux comme tout. Mais le président Gbagbo contre mauvaise fortune fait bon cœur. Il avale beaucoup de couleuvres dans la foulée jusqu`à la nomination de Charles Konan Banny. Une copie conforme du schéma Diarra, avec pour seule différence que Banny prône le tandem. Avant d’engager le dialogue direct avec les Forces nouvelles qui accouchera de l’Accord de Ouagadougou le 4 mars 2007. A suivi la cérémonie de la flamme de la paix à Bouaké, où l’ex-chef de l’Etat a annoncé que la guerre est finie. En s’en tenant à ses propres efforts pour la paix et au gage du facilitateur des dialogues inter ivoiriens. Mais à quoi a-t-on assisté, les ex-rebelles n’ont pas désarmé, ils ont gardé leurs positions en violation des termes de l’Accord de Ouaga. Soro n’a fait que ruser avec tout le monde pour gagner du temps.
Par ailleurs, Laurent Gbagbo a amnistié tous les chefs de guerre qui ont porté le glaive dans le sein de la mère patrie. Aucun d’entre eux n’a été révoqué ni mis en prison. Contrairement à la chasse aux sorcières à laquelle le pouvoir Ouattara nous donne d’assister. Même les Com’Zones dont la culpabilité en matière de violation des droits avait pignon sur rue n’ont jamais fait l’objet de poursuites sous Gbagbo. Non pas par faiblesse, mais plutôt par souci de maintenir la cohésion sociale. Aujourd’hui Ouattara a mis à prix la tête de tous ceux qui ont servi la Nation sous le régime Gbagbo. Plus d’un million d’Ivoiriens sont contraints à l’exil alors que Laurent Gbagbo au pouvoir a fait revenir d’exil où ils se sont volontairement déportés Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Gbagbo l’a fait en application des dispositions de la Constitution ivoirienne. Enfin, passons
Le règlement du contentieux électoral
Là encore le Président Gbagbo a fait montre de ses qualités d’homme d’Etat, épris de paix et de dialogue. Pour trouver une issue favorable à cette crise, il a demandé qu’on recompte les voix, pour faire éclater la vérité et voir qui dit vrai qui de son adversaire politique et lui est dans le vrai. Mais en face Alassane Ouattara dit niet. Il multiplie les appels en direction de la Cedeao pour qu’elle vienne chasser par la force Laurent Gbagbo et lui donner le pouvoir. Et quand cette option de guerre a pris le pas sur le recomptage pacifique des voix, Laurent Gbagbo n’a pas varié dans sa détermination à préserver la vie de ses concitoyens. Même lorsque l’Onuci multipliait les provocations, face aux montées en puissance des bandes armées devenues aujourd’hui Frci, le Président Gbagbo a continué à demander le recomptage des voix. Il a demandé aux forces armées sous son autorité de quitter tous les fronts et replier sur Abidjan. Pour éviter des affrontements meurtriers. Bien qu’il ait les moyens pour faire la guerre, Gbagbo n’a jamais voulu qu’une seule goutte de sang soit versée par l’armée dont il était le chef suprême. Non ce Gbagbo-là ne peut être caricaturé homme de guerre. Ses nombreux actes en faveur de la paix font lui le prisonnier politique le plus célèbre du monde, aujourd’hui.

Fatime Souamée
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