ABIDJAN - Des miliciens et militaires fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont responsables des attaques ayant tué dix soldats depuis ce week-end à Abidjan, a affirmé le ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko dans un entretien mardi sur Radio France
Internationale (RFI).
"Ce sont des gens qui proviennent de la galaxie des miliciens pro-Gbagbo et des militaires ex-FDS (Forces de défense et de sécurité, nom de l`ancienne armée, ndlr) nostalgiques du régime Gbagbo", a-t-il déclaré.
"Je pense aussi que tout a été ordonné par des ex-FDS pro-Gbagbo à partir du Ghana" voisin, a-t-il indiqué.
Six militaires et un assaillant sont morts dans une attaque lancée lundi par des inconnus contre le camp militaire d`Akouédo, dans le nord d`Abidjan, au lendemain de la mort de quatre soldats dans deux assauts dans un autre quartier.
"Il y avait une complicité" dans le camp, a assuré Hamed Bakayoko, sans plus de détails.
"Cette période autour de la fête de l`indépendance (célébrée mardi, ndlr) a été identifiée comme une période de harcèlement", a-t-il expliqué, faisant aussi un rapprochement avec la date du 13 août, initialement prévue pour l`audience de confirmation des charges de M. Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI).
L`ex-président est incarcéré à La Haye et soupçonné de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait 3.000 morts.
L`audience a été reportée sine die dans l`attente d`une évaluation de son état de santé.
"Il y a toute une série d`actions, d`agressions pour essayer de mettre à mal la confiance des investisseurs qui est en marche, essayer de saper le moral des Ivoiriens", a estimé le ministre de l`Intérieur.
"Nous sommes alertés que cette stratégie de provocation est appelée à se poursuivre, donc nous avons donné des instructions à nos hommes", a-t-il souligné, ajoutant qu`"une partie de l`arsenal" dérobé par les assaillants à Akouédo "a été récupérée".
Le ministère de la Défense Paul Koffi Koffi avait évoqué lundi soir des "actions de sabotage" à la veille de l`indépendance, sans désigner de responsables.
Le chef de l`Etat Alassane Ouattara préside mardi le défilé militaire marquant le 52e anniversaire de l`indépendance. Il a menacé lundi ceux qui entendent "créer une psychose" et assuré que l`insécurité est désormais limitée à des "poches résiduelles".
Internationale (RFI).
"Ce sont des gens qui proviennent de la galaxie des miliciens pro-Gbagbo et des militaires ex-FDS (Forces de défense et de sécurité, nom de l`ancienne armée, ndlr) nostalgiques du régime Gbagbo", a-t-il déclaré.
"Je pense aussi que tout a été ordonné par des ex-FDS pro-Gbagbo à partir du Ghana" voisin, a-t-il indiqué.
Six militaires et un assaillant sont morts dans une attaque lancée lundi par des inconnus contre le camp militaire d`Akouédo, dans le nord d`Abidjan, au lendemain de la mort de quatre soldats dans deux assauts dans un autre quartier.
"Il y avait une complicité" dans le camp, a assuré Hamed Bakayoko, sans plus de détails.
"Cette période autour de la fête de l`indépendance (célébrée mardi, ndlr) a été identifiée comme une période de harcèlement", a-t-il expliqué, faisant aussi un rapprochement avec la date du 13 août, initialement prévue pour l`audience de confirmation des charges de M. Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI).
L`ex-président est incarcéré à La Haye et soupçonné de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait 3.000 morts.
L`audience a été reportée sine die dans l`attente d`une évaluation de son état de santé.
"Il y a toute une série d`actions, d`agressions pour essayer de mettre à mal la confiance des investisseurs qui est en marche, essayer de saper le moral des Ivoiriens", a estimé le ministre de l`Intérieur.
"Nous sommes alertés que cette stratégie de provocation est appelée à se poursuivre, donc nous avons donné des instructions à nos hommes", a-t-il souligné, ajoutant qu`"une partie de l`arsenal" dérobé par les assaillants à Akouédo "a été récupérée".
Le ministère de la Défense Paul Koffi Koffi avait évoqué lundi soir des "actions de sabotage" à la veille de l`indépendance, sans désigner de responsables.
Le chef de l`Etat Alassane Ouattara préside mardi le défilé militaire marquant le 52e anniversaire de l`indépendance. Il a menacé lundi ceux qui entendent "créer une psychose" et assuré que l`insécurité est désormais limitée à des "poches résiduelles".