Akoun Laurent et ses camarades du Fpi ont atteint leur but et certainement qu’ils ont sablé le champagne et dansé dans leurs salons après les évènements sanglants qui se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi à la caserne militaire d’Akouédo et qui a ôté la vie à six (6) soldats ivoiriens. Car à la vérité, ces évènements ne sont rien d’autre que la résultante du discours haineux que le secrétaire général du Fpi ne cesse de répandre nuit et jour lors de ses rencontres politiques. Laurent Akoun ne s’embarrasse point de fioritures pour assimiler les dirigeants du pays à des "gangsters et à des brigands". Pour lui, le président Ouattara n’a pas gagné d’élections mais la guerre et que s’il a gagné hier par les armes, il n’est pas certain qu’il gagne où soit le plus fort tous les jours. Le 4 août, c’est-à-dire au lendemain de l’attaque du commissariat du 17e arrondissement de Yopougon qui a fait 5 morts et d’une autre attaque qui a fait un mort à Abobo-Doumé, et à la veille de l’assaut contre la caserne d’Akouédo, Laurent Akoun était face aux militants Fpi d’Abobo, précisément à Djibi village pour répandre le venin de la négation des institutions de la République "Ouattara est arrivé au palais par la guerre. Il n’a jamais gagné d’élection dans ce pays. Il est au palais mais je conteste la manière dont il est arrivé". Un bon moment déjà que ce discours subversif est distillé. Et depuis toujours, il n’a jamais été interpellé au point où dans l’esprit des militants du Fpi, cette contrevérité immonde est devenue une certitude. Et c’est sans doute sur la base de cette certitude que les miliciens et autres mercenaires du Fpi ont repris du service pour répandre la mort partout où ils passent. Hier, c’était des attaques sporadiques à l’Ouest dans des villageois et hameaux reculés du pays. Sakré, Pana, Taï, Duékoué, Guitrozon et j’en passe. Aujourd’hui, cette violence a franchi une autre étape. Elle s’est déportée au cœur de la capitale économique. En l’espace de 72 heures, elle a fait 10 morts dans les rangs des forces armées. Au nom de quel idéal politique peut-on s’autoriser à tuer impunément, à endeuiller des familles, à rendre des enfants orphelins et à hypothéquer l’avenir de ces derniers ? Au nom de quel idéal politique peut-on attiser la haine et susciter le désordre dans un pays qu’on prétend aimer et qu’on veut servir ? Un homme normal peut-il rentrer chez lui manger, faire coucou à ses enfants et aller tranquillement dormir quand il sait que le discours haineux qu’il propage à longueur de journée est en train de multiplier le nombre des orphelins et des veuves dans son pays et mettre en péril l’équilibre de la nation ?
Après l’attaque d’Akouédo, certains éléments du commando ont été pris, parmi eux certains ne parlent que Anglais, des mercenaires libériens recrutés par Gbagbo qui ont repris du service. Et c’est en connaissance de cause que le ministre Hamed Bakayoko pointe un doigt accusateur contre le Fpi et les pro-Gbagbo.
AKWABA SAINT CLAIR
Après l’attaque d’Akouédo, certains éléments du commando ont été pris, parmi eux certains ne parlent que Anglais, des mercenaires libériens recrutés par Gbagbo qui ont repris du service. Et c’est en connaissance de cause que le ministre Hamed Bakayoko pointe un doigt accusateur contre le Fpi et les pro-Gbagbo.
AKWABA SAINT CLAIR