Des fidèles de l`ancien président Laurent Gbagbo sont responsables des attaques qui ont fait dix morts dans les rangs de l`armée depuis dimanche à Abidjan, la capitale économique de la Côte d`Ivoire, a déclaré mardi le ministre ivoirien de l`Intérieur.
"Les agresseurs faisaient partie d`un réseau de miliciens et de soldats pro-Gbagbo", a dit à Reuters Hamed Bakayoko. "Nous en avons des preuves formelles. Nous avons les aveux de ceux que nous avons arrêtés hier avec des armes et des munitions près des lieux de l`attaque."
Des hommes armés ont ouvert le feu dimanche matin sur un commissariat de police et un barrage routier de l`armée à Abidjan, tuant cinq militaires. Lundi, c`est le camp militaire d`Akouédo, à la lisère est de la ville, qui a été attaqué et cinq autres soldats ont été tués.
Pour le ministère ivoirien de la Défense, ces attaques visent à "inquiéter la population et les investisseurs".
Toussaint Alain, ancien porte-parole du président Gbagbo, a rejeté les accusations du gouvernement ivoirien et a demandé une enquête impartiale sur ces violences.
"Ces accusations ne tiennent pas debout. Si M. Bakayoko tient vraiment les coupables, qu`il les montre", a dit Toussaint Alain, qui vit en exil. "Ces attaques mettent en lumière l`échec de M. (Alassane Ouattara) et son incapacité à rétablir durablement la paix", a-t-il ajouté.
Le président Alassane Ouattara, dans une allocution télévisée lundi soir, a dit avoir donné des ordres pour "combattre sans pitié" ceux qui veulent déstabiliser le pays.
La Côte d`Ivoire, premier exportateur mondial de cacao et ancienne vitrine économique des ex-colonies françaises d`Afrique occidentale, sort de longues années d`instabilité politique.
L`actuel chef de l`Etat, sorti vainqueur de son bras de fer l`an dernier avec Laurent Gbagbo, a réussi à rétablir la sécurité dans la majeure partie du pays.
Mais le pays regorge toujours d`armes détenues illégalement et des violences éclatent sporadiquement.
"Les agresseurs faisaient partie d`un réseau de miliciens et de soldats pro-Gbagbo", a dit à Reuters Hamed Bakayoko. "Nous en avons des preuves formelles. Nous avons les aveux de ceux que nous avons arrêtés hier avec des armes et des munitions près des lieux de l`attaque."
Des hommes armés ont ouvert le feu dimanche matin sur un commissariat de police et un barrage routier de l`armée à Abidjan, tuant cinq militaires. Lundi, c`est le camp militaire d`Akouédo, à la lisère est de la ville, qui a été attaqué et cinq autres soldats ont été tués.
Pour le ministère ivoirien de la Défense, ces attaques visent à "inquiéter la population et les investisseurs".
Toussaint Alain, ancien porte-parole du président Gbagbo, a rejeté les accusations du gouvernement ivoirien et a demandé une enquête impartiale sur ces violences.
"Ces accusations ne tiennent pas debout. Si M. Bakayoko tient vraiment les coupables, qu`il les montre", a dit Toussaint Alain, qui vit en exil. "Ces attaques mettent en lumière l`échec de M. (Alassane Ouattara) et son incapacité à rétablir durablement la paix", a-t-il ajouté.
Le président Alassane Ouattara, dans une allocution télévisée lundi soir, a dit avoir donné des ordres pour "combattre sans pitié" ceux qui veulent déstabiliser le pays.
La Côte d`Ivoire, premier exportateur mondial de cacao et ancienne vitrine économique des ex-colonies françaises d`Afrique occidentale, sort de longues années d`instabilité politique.
L`actuel chef de l`Etat, sorti vainqueur de son bras de fer l`an dernier avec Laurent Gbagbo, a réussi à rétablir la sécurité dans la majeure partie du pays.
Mais le pays regorge toujours d`armes détenues illégalement et des violences éclatent sporadiquement.