Hubert Ehouman Boko, député d'Abengourou sous-préfecture, a joint sa voix à celles des autorités administratives et militaires dans la sensibilisation des populations après l'attaque du camp militaire de la ville. « Qu'elles informent qui de droit dès qu'elles voient une personne très suspecte dans le village », a-t-il sensibilisé. Il a surtout souhaité une franche collaboration entre civils et militaires afin de débusquer d'éventuels suspects. Profitant d’une rencontre avec la communauté musulmane, à laquelle il a offert du sucre, hier, il a invité les populations à tirer des leçons des évènements survenus à l’Ouest. Poursuivant, il a mentionné que la sécurité commençant par soi-même, «il faut que nos parents fassent leur propre sécurité avant même d'appeler les autorités». Ils doivent redoubler de vigilance en s’organisant, leur a-t-il suggéré en les appelant à ouvrir les yeux et les oreilles que ce soit dans les villages ou les contrées. «Ce qui se passe à l'Ouest concerne toute la Côte d'Ivoire. Que nos parents fassent beaucoup attention à ne pas entretenir de relations compliquées. Les personnes obscures que nous voyons arpenter nos rues qu'ils les signalent aux autorités pour qu'on puisse les interroger », a prévenu le parlementaire, parti représenter Pascal Abinan Kouakou directeur gén2ral des impôts. Toutefois, il n'a pas manqué d'indexer l'opposition en l’occurrence l’ex-parti au pouvoir. « Abengourou est visée par l'opposition. Nous avons des parents réfugiés au Ghana et nous les entendons tous les jours... », a t-il déploré. Toutefois, il s'est dit rassuré par les dispositions sécuritaires prises par Fadi Ouattara, préfet de région, préfet du département d'Abengourou en collaboration avec Nanan Boa Kouassi III, roi de l'Indénié
Koffi Jean Luc à Abengourou
Koffi Jean Luc à Abengourou