Les langues se délient après l’attaque d’un poste des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Six individus interpellés dans le ratissage après cette attaque, dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait des aveux.
Trois millions de FCFA. C’est la somme proposée à certains parmi les individus qui ont attaqué nuitamment le poste de contrôle des Forces régulières à Moossou (Grand-Bassam) dans la nuit de vendredi à samedi. C’est en substance ce qui ressort des aveux de l’un d’entre eux, interrogé dans les locaux de l’ex-Institut industriel de l’Afrique de l’Ouest (IIAO), à Grand-Bassam. Selon Hervé Yao, l’un de ces jeunes, le nommé Simon N’Dri Allah également aux arrêts, lui a «promis» la forte récompense susmentionnée s’il parvenait à sa fin : prendre Bassam. C’est donc ce dernier qui a recruté tous les autres, si l’on s’en tient à ses propos. Quant à Kouadio Yao, menuisier à Abidjan, il a été coopté dans les mêmes conditions. Marius Bouazo, lui, a cru bon indexer Guedé Gnaly qui l’a contacté pour accomplir la même besogne. Enfin, Abdoulaye Touré d’origine guinéenne, lui, cite un certain «Guyzo» qui l’aurait recruté. La mission assignée à toutes ces tristes personnes était de lancer des attaques ciblées dans la ville à partir de Moossou. Dans leur stratégie, ils devaient d’abord attaquer les Forces républicaines postées vers le pont de Moossou, un village-quartier de Grand-Bassam. Ensuite, désarmer les forces régulières. Après quoi, ils devaient lancer un assaut sur la prison civile afin de libérer les détenus. Mais le plan concocté a échoué car les éléments du capitaine Inza Fofana, commandant des troupes locales, étaient informés vingt-quatre heures auparavant. Mieux, ils étaient même en alerte, comme nous a indiqué dimanche, l’officier. «Ces suspects ont leurs complices dans la ville. Ils sont en fuite.
Ces derniers sont activement recherchés», a-t-il ajouté, hier. Pour ne pas que la population s’inquiète outre mesure, il a réitéré l’engagement des Frci à sécuriser la ville balnéaire.
«Nous sommes prêts, nous avons le moral pour affronter toute situation», prévient-il. Trois jours après cette attaque, le calme est revenu dans la première capitale du pays. Les Bassamois se remettent tout doucement de la psychose provoquée par les tirs. Depuis ce week-end, ils ont retrouvé leur sérénité, reprenant du coup leurs activités quotidiennes. Ainsi, les commerces ont rouvert, le marché aussi et la circulation a retrouvé son rythme d’antan.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Trois millions de FCFA. C’est la somme proposée à certains parmi les individus qui ont attaqué nuitamment le poste de contrôle des Forces régulières à Moossou (Grand-Bassam) dans la nuit de vendredi à samedi. C’est en substance ce qui ressort des aveux de l’un d’entre eux, interrogé dans les locaux de l’ex-Institut industriel de l’Afrique de l’Ouest (IIAO), à Grand-Bassam. Selon Hervé Yao, l’un de ces jeunes, le nommé Simon N’Dri Allah également aux arrêts, lui a «promis» la forte récompense susmentionnée s’il parvenait à sa fin : prendre Bassam. C’est donc ce dernier qui a recruté tous les autres, si l’on s’en tient à ses propos. Quant à Kouadio Yao, menuisier à Abidjan, il a été coopté dans les mêmes conditions. Marius Bouazo, lui, a cru bon indexer Guedé Gnaly qui l’a contacté pour accomplir la même besogne. Enfin, Abdoulaye Touré d’origine guinéenne, lui, cite un certain «Guyzo» qui l’aurait recruté. La mission assignée à toutes ces tristes personnes était de lancer des attaques ciblées dans la ville à partir de Moossou. Dans leur stratégie, ils devaient d’abord attaquer les Forces républicaines postées vers le pont de Moossou, un village-quartier de Grand-Bassam. Ensuite, désarmer les forces régulières. Après quoi, ils devaient lancer un assaut sur la prison civile afin de libérer les détenus. Mais le plan concocté a échoué car les éléments du capitaine Inza Fofana, commandant des troupes locales, étaient informés vingt-quatre heures auparavant. Mieux, ils étaient même en alerte, comme nous a indiqué dimanche, l’officier. «Ces suspects ont leurs complices dans la ville. Ils sont en fuite.
Ces derniers sont activement recherchés», a-t-il ajouté, hier. Pour ne pas que la population s’inquiète outre mesure, il a réitéré l’engagement des Frci à sécuriser la ville balnéaire.
«Nous sommes prêts, nous avons le moral pour affronter toute situation», prévient-il. Trois jours après cette attaque, le calme est revenu dans la première capitale du pays. Les Bassamois se remettent tout doucement de la psychose provoquée par les tirs. Depuis ce week-end, ils ont retrouvé leur sérénité, reprenant du coup leurs activités quotidiennes. Ainsi, les commerces ont rouvert, le marché aussi et la circulation a retrouvé son rythme d’antan.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam