Quinze commandos marine ont été mis aux arrêts par la gendarmerie. Ils ont été appréhendés mardi à la base maritime annexe du Plateau. Ils sont accusés d’être en intelligence avec les ‘’ennemis’’ qui ont attaqué le camp d'Akouédo dans la nuit du 5 au 6 août. Plus d'une semaine après ces tragiques évènements ayant causé la mort d'au moins cinq éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), la brigade de recherche semble être sur de bonnes pistes pour démasquer les déstabilisateurs. Les quinze éléments de la marine qui auraient été cités dans les attaques d’Akouédo, sont en service à la base navale de Locodjro. Ils sont détenus à la brigade de recherche. « Il faut se défaire des idéaux des politiciens. Mieux, signaler toute personne qui vient vous faire des propositions pour des actions qui ne convergent pas avec la discipline militaire. Et pire, qui riment avec la déstabilisation de notre pays », avait averti le contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale, vendredi dernier lors d’une cérémonie dédiée aux promus du corps. «La plupart de ceux qui ont été arrêtés sont des anciens éléments du Fumaco (ndlr : Fusiliers marins commandos). Avec tous les efforts que le commandant de la marine fait pour les intégrer, certains refusent de coopérer. Et sont souvent arrêtés sur le théâtre des opérations. C’est dommage pour ceux-là qui ont encore la nostalgie de la guerre», affirme un sergent de la marine qui a requis l’anonymat. Tous les soldats arrêtés auraient régulièrement cité les commandos marine comme étant leurs complices, dans les attaques du commissariat du 17ème arrondissement de Yopougon, du poste des Frci à Abengourou, du camp militaire d’Akouédo et des postes de contrôle des Frci à Agboville et à Bassam.
Bahi K
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