ABIDJAN - Des tirs nourris étaient entendus jeudi matin depuis plusieurs heures à Dabou, ville du sud de la Côte d`Ivoire proche d`Abidjan, ont raconté des habitants à l`AFP.
"Depuis hier (mercredi) à 23H00 (locales et GMT), on entend des tirs très nourris, comme s`il y avait des combats entre deux camps. Cela se poursuit ce matin, personne n`a pu sortir, nous sommes terrés dans nos maisons", a déclaré par téléphone un résident de Dabou (environ 50 km à l`ouest d`Abidjan).
"Il y a des échanges de tirs dans la ville, notamment non loin du camp des Forces républicaines" (FRCI, armée), a indiqué un autre habitant, évoquant des tirs de kalachnikov.
Cet incident survient après une récente série d`attaques dans la capitale économique ivoirienne et ses environs, qui ont brusquement fait monter la tension plus d`un an après la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant fait quelque 3.000 morts.
Dix militaires ont été tués les 5 et 6 août à Abidjan, notamment dans une attaque contre un camp de l`armée. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo. Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a rejeté ces allégations et réclamé des enquêtes.
L`armée ivoirienne a encore été attaquée lundi, à un poste situé dans l`Ouest, région en proie à des violences depuis plusieurs mois, à la frontière avec le Liberia. Six Ivoiriens soupçonnés d`être impliqués dans cette opération ont été arrêtés au Liberia dans une zone frontalière, a annoncé le gouvernement libérien, précisant que deux d`entre eux étaient armés.
"Depuis hier (mercredi) à 23H00 (locales et GMT), on entend des tirs très nourris, comme s`il y avait des combats entre deux camps. Cela se poursuit ce matin, personne n`a pu sortir, nous sommes terrés dans nos maisons", a déclaré par téléphone un résident de Dabou (environ 50 km à l`ouest d`Abidjan).
"Il y a des échanges de tirs dans la ville, notamment non loin du camp des Forces républicaines" (FRCI, armée), a indiqué un autre habitant, évoquant des tirs de kalachnikov.
Cet incident survient après une récente série d`attaques dans la capitale économique ivoirienne et ses environs, qui ont brusquement fait monter la tension plus d`un an après la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant fait quelque 3.000 morts.
Dix militaires ont été tués les 5 et 6 août à Abidjan, notamment dans une attaque contre un camp de l`armée. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo. Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a rejeté ces allégations et réclamé des enquêtes.
L`armée ivoirienne a encore été attaquée lundi, à un poste situé dans l`Ouest, région en proie à des violences depuis plusieurs mois, à la frontière avec le Liberia. Six Ivoiriens soupçonnés d`être impliqués dans cette opération ont été arrêtés au Liberia dans une zone frontalière, a annoncé le gouvernement libérien, précisant que deux d`entre eux étaient armés.