DABOU (Côte d`Ivoire) - Trois civils ont été tués dans l`attaque menée dans la nuit de mercredi à jeudi par des inconnus contre les forces armées ivoiriennes à Dabou, près d`Abidjan, ont constaté des journalistes de l`AFP.
A la morgue de l`hôpital de Dabou (environ 50 km à l`ouest d`Abidjan), trois corps ont été déposés: celui d`un chauffeur de car tué par les assaillants qui ont dérobé son véhicule pour bloquer une route, selon l`armée, et ceux de deux employés d`une boulangerie, dont un collègue des victimes a confirmé l`identité.
Roulant à bord de deux véhicules 4x4, les inconnus armés "ont tiré sur nous", a déclaré à l`AFP cet autre employé de la boulangerie, Dieudonné Dabiré, 28 ans, hospitalisé pour des blessures à la gorge et au cou, et encore sous le choc.
Le chef des opérations des Forces républicaines (FRCI, armée) à Dabou, le commandant Ousmane Coulibaly, a par ailleurs confirmé la mort de deux membres du groupe armé constitué selon lui d`"une soixantaine de personnes", ainsi qu`"une dizaine d`arrestations". Il a affirmé que les FRCI n`ont déploré aucune perte dans leurs rangs.
L`attaque a visé le camp militaire, le commissariat de police, la gendarmerie et la prison, dont plusieurs dizaines de détenus se sont évadés après que les assaillants ont ouvert l`établissement.
A la morgue de l`hôpital de Dabou (environ 50 km à l`ouest d`Abidjan), trois corps ont été déposés: celui d`un chauffeur de car tué par les assaillants qui ont dérobé son véhicule pour bloquer une route, selon l`armée, et ceux de deux employés d`une boulangerie, dont un collègue des victimes a confirmé l`identité.
Roulant à bord de deux véhicules 4x4, les inconnus armés "ont tiré sur nous", a déclaré à l`AFP cet autre employé de la boulangerie, Dieudonné Dabiré, 28 ans, hospitalisé pour des blessures à la gorge et au cou, et encore sous le choc.
Le chef des opérations des Forces républicaines (FRCI, armée) à Dabou, le commandant Ousmane Coulibaly, a par ailleurs confirmé la mort de deux membres du groupe armé constitué selon lui d`"une soixantaine de personnes", ainsi qu`"une dizaine d`arrestations". Il a affirmé que les FRCI n`ont déploré aucune perte dans leurs rangs.
L`attaque a visé le camp militaire, le commissariat de police, la gendarmerie et la prison, dont plusieurs dizaines de détenus se sont évadés après que les assaillants ont ouvert l`établissement.