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Politique Publié le jeudi 16 août 2012 | Reuters

Nouvelles attaques contre des militaires en Côte d`Ivoire

© Reuters Par DR
Attaques d`assaillants contre les Forces républicaines: la cité de Dabou après les combats de jeudi
Jeudi 16 août 2012. Dabou. Images de la cité après le passage des assaillants. Photo: une moto de l`armee
Des hommes armés non-identifiés ont attaqué des bases de la gendarmerie et de l'armée et libéré une centaine de prisonniers à Dabou, en Côte d'Ivoire, au cours d'un raid nocturne qui s'est terminé jeudi matin, ont indiqué les habitants et le ministère ivoirien de la Défense.
Au moins cinq personnes, parmi lesquelles deux attaquants et trois civils, ont été tuées lors des affrontements, a affirmé à Reuters un commandant de l'armée, sans préciser si des soldats ou des membres des forces de l'ordre avaient trouvé la mort.
Des coups de feu ont été échangés mercredi soir, vers 23 heures locales, à Dabou, à quarante kilomètres à l'ouest d'Abidjan. Les habitants ont dit avoir entendu de fortes détonations en plusieurs endroits de la ville au cours de la nuit.
"Le camp (militaire) de la ville de Dabou a été attaqué par des assaillants au cours de la nuit. Ils ont été chassés au petit matin. (...) La ville est sous contrôle et nous menons des opérations de nettoyage", a déclaré le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi.
"C'est le même scénario que celui déjà vu ailleurs. Ils viennent en petit groupe et attaquent", a-t-il expliqué à Reuters. Il a ajouté qu'il ne pouvait pas confirmer les victimes annoncées par les habitants.
Un seul des 119 prisonniers évadés a été recapturé, selon Ousmane Coulibaly, commandant de l'armée à Dabou, dont les rues n'étaient parcourues jeudi que par des patrouilles militaires.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est le théâtre depuis deux semaines de raids nocturnes menés contre les installations de la police ou de l'armée, ce qui réveille le souvenir de la guerre civile qui avait fait près de 3.000 morts l'an dernier.
Dix soldats ont déjà trouvé la mort au cours de ces attaques que les autorités peinent à contenir. Le gouvernement en attribue la responsabilité aux partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo.
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