ABIDJAN - Le siège du parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a été attaqué samedi à Abidjan par des inconnus, qui ont fait deux blessés, a constaté un photographe de l`AFP.
Une voiture incendiée brûlait devant l`entrée du siège, situé dans le quartier chic de Cocody (nord). L`intérieur a été saccagé, les vitres de toilettes brisées, et des documents traînaient par terre.
Deux personnes sur place ont été légèrement blessées, l`une à la tête et l`autre à la joue, par les assaillants qui sont arrivés au moment où des membres de la jeunesse du FPI tenaient une réunion.
"Nous étions en réunion, nous étions au nombre de dix. Venues à bord d`un mini-car, des personnes non identifiées, armées de gourdins, de machettes et de fusils de chasse, ont fait irruption dans les locaux", a déclaré à l`AFP un membre de la section jeunesse du FPI, Jean-Luc Ouallo.
Les agresseurs "parlent tous dioula" (langue de ressortissants du Nord ivoirien, très largement parlée dans le pays), a-t-il affirmé.
Un autre jeune du FPI a raconté que les assaillants sont arrivés peu avant 12H00 (locales et GMT) et ont dit aux jeunes: "sortez, sortez, sinon on brûle tout". Certains se sont alors réfugiés dans les toilettes, a-t-il précisé.
Plusieurs policiers et gendarmes se sont rendus sur place après l`attaque.
Elle survient en plein regain de tension dans le pays, après deux semaines au cours desquelles les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, ont essuyé des assauts en série à Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest, y perdant dix hommes.
Jeudi à Dabou, à environ 50 km à l`ouest d`Abidjan, les assaillants ont visé le camp FRCI, les bases de la police et de la gendarmerie, tué trois civils et ouvert la prison d`où se sont évadés des dizaines de détenus.
Le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou a appelé les auteurs de ces attaques à déposer les armes pour ne pas empêcher le "renouveau" ivoirien, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts. Il a appelé au dialogue et annoncé la prochaine organisation de "missions d`écoute et de sensibilisation" dans le pays.
Une voiture incendiée brûlait devant l`entrée du siège, situé dans le quartier chic de Cocody (nord). L`intérieur a été saccagé, les vitres de toilettes brisées, et des documents traînaient par terre.
Deux personnes sur place ont été légèrement blessées, l`une à la tête et l`autre à la joue, par les assaillants qui sont arrivés au moment où des membres de la jeunesse du FPI tenaient une réunion.
"Nous étions en réunion, nous étions au nombre de dix. Venues à bord d`un mini-car, des personnes non identifiées, armées de gourdins, de machettes et de fusils de chasse, ont fait irruption dans les locaux", a déclaré à l`AFP un membre de la section jeunesse du FPI, Jean-Luc Ouallo.
Les agresseurs "parlent tous dioula" (langue de ressortissants du Nord ivoirien, très largement parlée dans le pays), a-t-il affirmé.
Un autre jeune du FPI a raconté que les assaillants sont arrivés peu avant 12H00 (locales et GMT) et ont dit aux jeunes: "sortez, sortez, sinon on brûle tout". Certains se sont alors réfugiés dans les toilettes, a-t-il précisé.
Plusieurs policiers et gendarmes se sont rendus sur place après l`attaque.
Elle survient en plein regain de tension dans le pays, après deux semaines au cours desquelles les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, ont essuyé des assauts en série à Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest, y perdant dix hommes.
Jeudi à Dabou, à environ 50 km à l`ouest d`Abidjan, les assaillants ont visé le camp FRCI, les bases de la police et de la gendarmerie, tué trois civils et ouvert la prison d`où se sont évadés des dizaines de détenus.
Le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou a appelé les auteurs de ces attaques à déposer les armes pour ne pas empêcher le "renouveau" ivoirien, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts. Il a appelé au dialogue et annoncé la prochaine organisation de "missions d`écoute et de sensibilisation" dans le pays.