ABIDJAN- L`avocat de l`ancien ministre ivoirien Alphonse Douati, proche de l`ex-président Laurent Gbagbo et retenu depuis samedi soir par la Direction de la surveillance du territoire (DST) à Abidjan, a affirmé lundi avoir été empêché d`accéder à son client.
"Il y avait tout un dispositif militaire, le commissaire de police trouvé sur place m`a dit +vous n`avez rien à faire ici+", a déclaré à l`AFP Me
Toussaint Zahui Dako.
"Nous ne connaissons pas le motif de son arrestation et ses conditions de détention", a-t-il ajouté au sujet de M. Douati.
Secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l`ancien président, M. Douati a été interpellé samedi soir à son domicile, selon son parti.
Son arrestation est intervenue quelques heures après l`attaque du siège du FPI à Abidjan par des inconnus armés, qui ont blessé légèrement trois personnes et causé des dégâts matériels. Le FPI a accusé des partisans du chef de l`Etat Alassane Ouattara après cet assaut, ce qu`a démenti le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR).
Dans la nuit de samedi à dimanche, le siège du groupe Cyclone, qui édite le journal pro-Gbagbo Le Temps, a de son côté été vandalisé et partiellement incendié par un groupe non identifié.
Dans un communiqué, le collectif des journaux pro-Gbagbo a condamné "avec la dernière énergie cette attaque lâche et barbare" contre le groupe Cyclone et a dénoncé "les lourdes sanctions et menaces ciblées prononcées par le CNP (Conseil national de la presse) contre les journalistes et les journaux pro-Gbagbo".
Il a annoncé que les vendredi 24 et samedi 25 août seraient des "journées presse morte" pour les journaux pro-Gbagbo, "en guise de protestation et d`alerte", et a appelé le gouvernement à "protéger les journalistes et les entreprises de presse en vue de garantir la liberté d`opinions".
Ces événements surviennent en plein accès de tension, après deux semaines au cours desquelles les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, ont essuyé des assauts en série à Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest, y perdant dix hommes. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo d``être derrière ces opérations, ce que le FPI a récusé.
"Il y avait tout un dispositif militaire, le commissaire de police trouvé sur place m`a dit +vous n`avez rien à faire ici+", a déclaré à l`AFP Me
Toussaint Zahui Dako.
"Nous ne connaissons pas le motif de son arrestation et ses conditions de détention", a-t-il ajouté au sujet de M. Douati.
Secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l`ancien président, M. Douati a été interpellé samedi soir à son domicile, selon son parti.
Son arrestation est intervenue quelques heures après l`attaque du siège du FPI à Abidjan par des inconnus armés, qui ont blessé légèrement trois personnes et causé des dégâts matériels. Le FPI a accusé des partisans du chef de l`Etat Alassane Ouattara après cet assaut, ce qu`a démenti le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR).
Dans la nuit de samedi à dimanche, le siège du groupe Cyclone, qui édite le journal pro-Gbagbo Le Temps, a de son côté été vandalisé et partiellement incendié par un groupe non identifié.
Dans un communiqué, le collectif des journaux pro-Gbagbo a condamné "avec la dernière énergie cette attaque lâche et barbare" contre le groupe Cyclone et a dénoncé "les lourdes sanctions et menaces ciblées prononcées par le CNP (Conseil national de la presse) contre les journalistes et les journaux pro-Gbagbo".
Il a annoncé que les vendredi 24 et samedi 25 août seraient des "journées presse morte" pour les journaux pro-Gbagbo, "en guise de protestation et d`alerte", et a appelé le gouvernement à "protéger les journalistes et les entreprises de presse en vue de garantir la liberté d`opinions".
Ces événements surviennent en plein accès de tension, après deux semaines au cours desquelles les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, ont essuyé des assauts en série à Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest, y perdant dix hommes. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo d``être derrière ces opérations, ce que le FPI a récusé.