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Politique Publié le mardi 21 août 2012 | Le Patriote

Attaques du siège du FPI et du journal ‘’Le temps’’ : Les preuves d’un grossier montage

© Le Patriote Par Didier Assoumou
Politique: Le siège du parti de Gbagbo attaqué à Abidjan
Samedi 18 aout 2012. Abidjan. Le siège du FPI, parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, a été attaqué par des inconnus, qui ont fait deux blessés. Photo: les forces de l`ordre et l`Onuci faisant le constat
Un grossier montage cousu de fil blanc. Les attaques perpétrées le samedi dernier, contre le QG de campagne de l’ex-président Laurent Gbagbo et le siège du quotidien, ‘’Le temps’,’ par des individus non encore identifiés, armés de gourdins et de barres de fer n’est ni plus ni moins qu’une auto-attaque du FPI. C’es-à-dire, une attaque perpétrée par le FPI contre le FPI, contre ses propres installations. Un crime, dit-on, n’est jamais parfait. Et le parti bleu s’est laissé trahir par des indices qui attestent de la machination dans laquelle il a voulu entraîner l’opinion. Sans doute, en vain !

Puisque l’une des plus grosses bourdes commise par les comploteurs d’un soir est incontestablement venue de ce site pro-Gbagbo, ‘’cauris. info’’ qui, sous la plume d’un certain Auguste Zirignon, a réalisé la prouesse de diffuser, dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 aout, c’est-à-dire avant-même que l’attaque n’ait lieu – officiellement à partir de samedi 18 aout à 11 h du matin – l’information selon laquelle le siège du FPI avait subi une attaque nocturne d’assaillants. Mieux, le journaliste a même établi un bilan qui faisait état de « plusieurs blessés, des véhicules incendiés, le matériel bureautique emporté », avant d’ajouter que la « seule note d’espoir » est qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Le fait est que, dans cette nuit du vendredi au samedi en question, aucune attaque n’a été signalée dans la ville d’Abidjan. Tous les services de police et les témoignages recueillis dans les environs du quartier abritant ce siège sont formels : l’attaque s’est plutôt déroulée dans la matinée du samedi, aux environs de 11H. Et tous les témoignages, articles de presse et reportages médias sur la question le confirment. C’est donc clair, ce qui a été présenté comme une attaque contre le QG du FPI s’est déroulé dans la matinée du samedi 18 aout.

Alors questions: d’où le site a-t-il tiré son attaque de la nuit? Qui lui a-t-il communiqué le bilan établi? Le site était-il en avance sur un évènement déjà programmé? Il est évident que le journaliste, Auguste Zirignon n’a pas fait de la fiction. Puisque les faits décrits en avance se sont effectivement déroulés. L’on pourrait alors dire qu’il est un devin qui n’a rien à avoir avec un journaliste dont le souci est d’informer des faits réels et non imaginaires et surtout des fait qui ont eu lieu et pas ceux qui auront lieu. Secundo, la promptitude du FPI à indexer une ethnie avant d’accuser le RDR d’être derrière l’attaque sans même attendre les résultats des enquêtes diligentées par les autorités pour situer les responsabilités, démontre bien que tout a été planifié et bien exécuté. En plus, alors que ceux qui étaient au QG lors de l’attaque parlent d’assaillants armés de fusils de chasse, le second vigile du siège interrogé a confié qu’aucun assaillant n’était armé de fusils et que tous parlaient parfaitement le français contrairement aux allégations du FPI faisant croire que ceux qui ont attaqué s’exprimaient en Dioula (NDLR : en bambara). Et les moyens utilisés par les assaillants? Ils ont loué un ‘’Gbaka’’ en pleine journée pour aller attaquer. Avec les armes automatiques de guerre qui circulent à Abidjan, ils ont préféré les gourdins et les barre de fer. Curieux assaillants qui, selon le FPI, répliquent aux attaques meurtrières dirigées ces dernières semaines contre les positions et les camps des FRCI. Là où ceux qui attaquent les FRCI utilisent les armes lourdes pour tuer ceux qui, selon le FPI, se proposent de venger les morts, se contentent de gourdins et de barres de fer. Le coup est trop gros. Le FPI, maitre des faux coups et des complots est en œuvre. Mais le voile n’a pas pu couvrir le grossier montage.

Lacina Ouattara
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