ABIDJAN (Côte d`Ivoire) - L`ex-ministre ivoirien Alphonse Douati, proche de l`ancien président Laurent Gbagbo, a été inculpé mardi d`"atteinte à la sûreté de l`Etat" et incarcéré à Abidjan en lien avec de récentes attaques contre l`armée, a annoncé à l`AFP son avocat.
Arrêté le 18 août par la Direction de la surveillance du territoire (DST), M. Douati "a été inculpé mardi pour atteinte à la sûreté de l`Etat" notamment et "incarcéré à la Maca" (Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan), a déclaré Me Toussaint Zahui Dako.
L`inculpation de M. Douati, secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l`ancien président, est liée selon son avocat à la vague d`attaques menées durant la dernière quinzaine de jours contre l`armée par des commandos non identifiés. "Des personnes arrêtées ont cité son nom alors qu`il dit ne pas les connaître", a expliqué Me Dako.
"Sa fille Désirée Douati et quatre autres personnes", arrêtées dans les environs de la DST où elles étaient venues voir l`ancien ministre, "ont été également inculpées pour troubles à l`ordre public et incarcérées à la Maca", a-t-il dit, précisant que ces cinq personnes doivent être jugées vendredi.
Après les attaques meurtrières contre l`armée, le gouvernement a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo, ce que le FPI a récusé.
Samedi et dimanche le siège du FPI et les locaux d`un groupe de presse pro-Gbagbo ont été à leur tour ciblés par des inconnus armés. Le FPI a accusé des partisans du chef de l`Etat Alassane Ouattara après l`assaut contre son QG, ce qu`a démenti le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR).
A la suite de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) avec quelque 3.000 morts, une vingtaine de personnalités de l`ex-régime Gbagbo restent inculpées et incarcérées pour "génocide", crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat ou infractions économiques.
Arrêté le 18 août par la Direction de la surveillance du territoire (DST), M. Douati "a été inculpé mardi pour atteinte à la sûreté de l`Etat" notamment et "incarcéré à la Maca" (Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan), a déclaré Me Toussaint Zahui Dako.
L`inculpation de M. Douati, secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l`ancien président, est liée selon son avocat à la vague d`attaques menées durant la dernière quinzaine de jours contre l`armée par des commandos non identifiés. "Des personnes arrêtées ont cité son nom alors qu`il dit ne pas les connaître", a expliqué Me Dako.
"Sa fille Désirée Douati et quatre autres personnes", arrêtées dans les environs de la DST où elles étaient venues voir l`ancien ministre, "ont été également inculpées pour troubles à l`ordre public et incarcérées à la Maca", a-t-il dit, précisant que ces cinq personnes doivent être jugées vendredi.
Après les attaques meurtrières contre l`armée, le gouvernement a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo, ce que le FPI a récusé.
Samedi et dimanche le siège du FPI et les locaux d`un groupe de presse pro-Gbagbo ont été à leur tour ciblés par des inconnus armés. Le FPI a accusé des partisans du chef de l`Etat Alassane Ouattara après l`assaut contre son QG, ce qu`a démenti le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR).
A la suite de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) avec quelque 3.000 morts, une vingtaine de personnalités de l`ex-régime Gbagbo restent inculpées et incarcérées pour "génocide", crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat ou infractions économiques.