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Politique Publié le mercredi 22 août 2012 | L’Inter

Regain de violence/Damana Pickass : “Le régime Ouattara expose le FPI à la vindicte populaire”

La Coordination des patriotes ivoiriens en exil (COPIE), a affirmé hier mardi 21 août que le pouvoir d'Abidjan expose le Front populaire ivoirien (FPI), le principal parti d'opposition, à la vindicte populaire. Dans une déclaration dont copie nous est parvenue, signée du président Damana Adia Pickass, cette coalition a affirmé que face à la situation sécuritaire difficile que connaît le pays, “le regime Ouattara n’a trouvé d’autres solutions que d’exposer à la vindicte populaire les autorités, membres et sympathisants du Front Populaire Ivoirien (FPI) ainsi que les partisans du Président Laurent Gbagbo, alors qu’aucune enquête sérieuse menée ne le prouve. En conséquence, une vague d’arrestations et une violence inouïe s’abat sur les pro-Gbagbo. C’est le cas récemment de l’arrestation de Douaty Alphonse, secrétaire général adjoint du FPI, qui a été arrêté sans aucun motif, avec sa fille”. A le lire, l’attaque, le samedi 18 août 2012 du QG de campagne de Laurent Gbagbo situé à la Riviera-Attoban, visait à assassiner le secrétaire national de la Jeunesse du FPI, Justin Koua. “La COPIE s’indigne face à cette violence endémique. Elle tient pour unique responsable le gouvernement Ouattara, qui depuis son arrivée au pouvoir, n’a pas posé d’acte concret traduisant sa volonté d’aller à la réconciliation. Il a plutôt exacerbé les divisions et véhiculé la haine entre les habitants de ce pays”, a accusé Damana Pickass. Aussi pour mettre fin à ce qu'ils ont qualifié de situation d’insécurité généralisée, et de psychose qui prévaut dans le pays, les exilés proches de l'ancien président Laurent Gbagbo ont-ils demandé au régime d'Alassane Ouattara de “tenir ses promesses en octroyant effectivement les 5.000.000 de francs CFA et le « gbaka » promis à chaque FRCI ; de procéder au désarmement de tous les rebelles et au cantonnement de tous les supplétifs dozos dans leur sphère géographique ; de mettre fin à l’impunité et à la pratique de la justice sélective dite « justice des vainqueurs » ; de créer les conditions d’une véritable réconciliation nationale en libérant tous les prisonniers politiques, civils et militaires d’une part, et d’autre part en favorisant le retour des exilés”. La Coalition des patriotes ivoiriens en exil a aussi demandé la restauration de l’Etat de droit et de la démocratie en Côte d’Ivoire en permettant aux partis politiques de l’opposition d’exercer librement leurs activités.

Hervé KPODION
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