Hier, le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Akoun, est encore revenu à la charge, à propos de la vague de violence de ces derniers temps.
Le Front populaire ivoirien (Fpi) se dit victime de persécution sous Ouattara. Hier, lors d’une conférence de presse, Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du parti, a accusé de dictature le régime Ouattara. Le conférencier a surtout qualifié l’arrestation de l’ancien ministre, Alphonse Douaty, secrétaire général adjoint du Fpi, d’arbitraire. «M. Douaty a été arrêté et conduit à la Dst (Direction de la surveillance du territoire, ndlr) sans mandat d’arrêt, en violation de l’article 22 de la Constitution», a soutenu l’ancien député d’Alépé. «Pis, poursuit-il, sa fille qui s’était rendue le dimanche pour voir son père a été également arrêtée». Pour donner de la consistance à son argumentation, Laurent Akoun a rappelé l’extradition, en juin dernier, de Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo. «Le 6 juin, lorsque Lida a été extradé dans les conditions que tous le monde connaît, il a été présenté comme le cerveau du coup. Et comme chefs d’accusation des faits qui n’avaient rien à voir avec la déstabilisation. Génocide, vol, incendie volontaire…dix chefs d’accusation standards», s’est-il exclamé avant d’ajouter : «C’est le même sort qu’on a fait à Douaty. Au début, on faisait croire que Douaty était le financier. A la Maca, ce n’est plus ça. On a écrit : vols, crimes…», s’est-il indigné. En ce qui concerne les soupçons qui pèsent sur le Fpi relativement aux dernières attaques des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Laurent Akoun a dit attendre le rapport du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. «Nous attendons le rapport du ministre». Avant d’aborder ces questions, le secrétaire général par intérim du parti à la rose, qui était assisté de plusieurs membres du bureau national, a évoqué le saccage du siège de leur formation à Attoban, samedi dernier, et celui des éditions Cyclone. «Nous tenons le gouvernement Rdr pour responsable de ces attaques», a accusé le conférencier. Pour lui, le parti au pouvoir, incapable de faire face à la situation, s’est trouvé un éternel bouc-émissaire, le Fpi. Prié de dire si le Fpi reconnaissait M. Ouattara comme président de la République, Laurent Akoun a été, on ne peut plus clair. «Jamais, nous n’avons nié à Alassane Ouattara son statut de président de la République. L’existence de Ouattara comme tel est un fait. Que je le veuille ou pas, c’est lui qui est là et je dois le respecter comme tel. C’est lui qui est là. Et on prend acte», a-t-il répondu, avant de poursuivre : «C’est parce que nous le reconnaissons que nous voulons discuter avec lui». Le porte-parole de l’ancien parti au pouvoir est revenu sur les raisons qui ont justifié leur absence à Bassam, lors du conclave des 27 et 28 avril derniers, entre le pouvoir et l’opposition. «Nous n’avons pas refusé d’aller à Bassam. Nous avons simplement voulu y aller avec une légitimité», a-t-il soutenu, avant de reprocher à Alassane Ouattara de ne s’occuper que d’économie, au détriment de la réconciliation, de la restructuration de l’armée...
Ténin Bè Ousmane
Le Front populaire ivoirien (Fpi) se dit victime de persécution sous Ouattara. Hier, lors d’une conférence de presse, Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du parti, a accusé de dictature le régime Ouattara. Le conférencier a surtout qualifié l’arrestation de l’ancien ministre, Alphonse Douaty, secrétaire général adjoint du Fpi, d’arbitraire. «M. Douaty a été arrêté et conduit à la Dst (Direction de la surveillance du territoire, ndlr) sans mandat d’arrêt, en violation de l’article 22 de la Constitution», a soutenu l’ancien député d’Alépé. «Pis, poursuit-il, sa fille qui s’était rendue le dimanche pour voir son père a été également arrêtée». Pour donner de la consistance à son argumentation, Laurent Akoun a rappelé l’extradition, en juin dernier, de Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo. «Le 6 juin, lorsque Lida a été extradé dans les conditions que tous le monde connaît, il a été présenté comme le cerveau du coup. Et comme chefs d’accusation des faits qui n’avaient rien à voir avec la déstabilisation. Génocide, vol, incendie volontaire…dix chefs d’accusation standards», s’est-il exclamé avant d’ajouter : «C’est le même sort qu’on a fait à Douaty. Au début, on faisait croire que Douaty était le financier. A la Maca, ce n’est plus ça. On a écrit : vols, crimes…», s’est-il indigné. En ce qui concerne les soupçons qui pèsent sur le Fpi relativement aux dernières attaques des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Laurent Akoun a dit attendre le rapport du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. «Nous attendons le rapport du ministre». Avant d’aborder ces questions, le secrétaire général par intérim du parti à la rose, qui était assisté de plusieurs membres du bureau national, a évoqué le saccage du siège de leur formation à Attoban, samedi dernier, et celui des éditions Cyclone. «Nous tenons le gouvernement Rdr pour responsable de ces attaques», a accusé le conférencier. Pour lui, le parti au pouvoir, incapable de faire face à la situation, s’est trouvé un éternel bouc-émissaire, le Fpi. Prié de dire si le Fpi reconnaissait M. Ouattara comme président de la République, Laurent Akoun a été, on ne peut plus clair. «Jamais, nous n’avons nié à Alassane Ouattara son statut de président de la République. L’existence de Ouattara comme tel est un fait. Que je le veuille ou pas, c’est lui qui est là et je dois le respecter comme tel. C’est lui qui est là. Et on prend acte», a-t-il répondu, avant de poursuivre : «C’est parce que nous le reconnaissons que nous voulons discuter avec lui». Le porte-parole de l’ancien parti au pouvoir est revenu sur les raisons qui ont justifié leur absence à Bassam, lors du conclave des 27 et 28 avril derniers, entre le pouvoir et l’opposition. «Nous n’avons pas refusé d’aller à Bassam. Nous avons simplement voulu y aller avec une légitimité», a-t-il soutenu, avant de reprocher à Alassane Ouattara de ne s’occuper que d’économie, au détriment de la réconciliation, de la restructuration de l’armée...
Ténin Bè Ousmane