Le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, a une fois de plus réussi hier l’un de ses exercices favoris, celui de distraire l’opinion nationale. Entendu en effet, avec des preuves palpables à l’appui, sur la démonstration de l’innocence de son parti dans les attaques de ces derniers temps contre les FRCI et contre son propre siège, ‘’l’insulteur public’’ qu’il est devenu depuis un certain temps, a plutôt tourné en dérision son auditoire au cours de la conférence de presse qu’il animée. En lieu et place d’arguments solides pour étayer que le parti à la rose n’a pas de liens avec le commando anti-FRCI, le conférencier a servi ce qui convient de qualifier de balivernes avant d’accuser le RDR et le gouvernement d’être à la base de la prétendue attaque contre le siège du parti bleu perpétrée le 18 aout dernier. Morceau choisi : «On se souvient, à la suite des attaques des commissariats et des camps militaires dans le District d’Abidjan, survenues depuis le 4 août 2012, que le ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko, avait directement accusé le FPI d’être l’auteur de ces attaques. A quoi pouvait-on s’attendre de la part des militants RDR, déjà suffisamment mis en ordre de bataille ? On ne pouvait s’attendre qu’à des mesures de représailles contre le FPI, l’éternel bouc-émissaire de l’Etat-RDR. Je dis et répète : c’est le gouvernement Ouattara qui est le commanditaire des violences du samedi 18 août ; c’est lui qui est responsable de la disparition des deux jeunes de la JFPI, tout comme c’est lui qui détient illégalement le Dr Alphonse Douati à la DST ; c’est lui qui a enlevé Mlle Désirée Douati», a-t-il laconiquement accusé. Avant de se fondre dans une explication pour le moins comique de la violence, selon lui, du RDR. Le parti des Républicains, a-t-il ajouté, est né sur la base de l’ethnie et de la violence. Ce qui n’est pas, à l’en croire, le cas du FPI. Vous avez compris la distraction. Car la conclusion de ce discours dangereux et tendancieux est que le FPI est victime d’une répression sauvage, sans discernement. Décidément le front populaire ivoirien ne changera pas. Démagogie, promotion de la violence, de la haine tribale, manipulations, manigances, mauvaise foi et complots sont les choses les mieux partagées dans le parti des refondateurs. Autant dire que ce parti est extrêmement dangereux pour la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire.
Quand le loup crie au loup
Incroyable mais vrais. Le Front populaire ivoirien a osé traiter le RDR de parti violent et ethnique. Au cours de sa conférence de presse hier, le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun a expliqué que le Rassemblement des républicains est né dans la violence et s’est accaparé le Nord de la Côte d’Ivoire par des discours basés sur la promotion de la politique tribale. Comme si les Ivoiriens n’étaient pas assez intelligents pour comprendre que le véritable parti abonné à la violence en Côte d’Ivoire est bel et bien le FPI de Laurent Gbagbo. En effet, tous s’accordent à dire que le pays a connu ses premières troubles politiques avec l’avènement de ce parti violent sur la scène politique ivoirienne. Qui ne se souvient pas des casses, de manifestations violentes du FPI ? Qui ont causé assez de dégâts dans le pays. Dans l’opposition comme au pouvoir le FPI a, en outre, démontré à tous que son champ de prédilection reste la violence. Les méfaits de la nébuleuse patriotique de Blé Goudé, les assassinats de la soldatesque de Laurent Gbagbo, les traces des escadrons de la morts, les tueries sauvages des militants de l’opposition et même des femmes, pour ne citer que ces faits sont encore vivaces dans les esprits des Ivoiriens. Extrêmement violent, les victimes du FPI en dix ans de gestion ne se comptent pas. Un véritable loup qui a massacré le peuple ivoirien pendant une décennie. Aujourd’hui, ce loup crie au loup. Il faut le faire. Mais personne n’est dupe.
Lacina Ouattara
Quand le loup crie au loup
Incroyable mais vrais. Le Front populaire ivoirien a osé traiter le RDR de parti violent et ethnique. Au cours de sa conférence de presse hier, le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun a expliqué que le Rassemblement des républicains est né dans la violence et s’est accaparé le Nord de la Côte d’Ivoire par des discours basés sur la promotion de la politique tribale. Comme si les Ivoiriens n’étaient pas assez intelligents pour comprendre que le véritable parti abonné à la violence en Côte d’Ivoire est bel et bien le FPI de Laurent Gbagbo. En effet, tous s’accordent à dire que le pays a connu ses premières troubles politiques avec l’avènement de ce parti violent sur la scène politique ivoirienne. Qui ne se souvient pas des casses, de manifestations violentes du FPI ? Qui ont causé assez de dégâts dans le pays. Dans l’opposition comme au pouvoir le FPI a, en outre, démontré à tous que son champ de prédilection reste la violence. Les méfaits de la nébuleuse patriotique de Blé Goudé, les assassinats de la soldatesque de Laurent Gbagbo, les traces des escadrons de la morts, les tueries sauvages des militants de l’opposition et même des femmes, pour ne citer que ces faits sont encore vivaces dans les esprits des Ivoiriens. Extrêmement violent, les victimes du FPI en dix ans de gestion ne se comptent pas. Un véritable loup qui a massacré le peuple ivoirien pendant une décennie. Aujourd’hui, ce loup crie au loup. Il faut le faire. Mais personne n’est dupe.
Lacina Ouattara