Le FPI n’a manifestement pas tiré les leçons du passé. Dans la déclaration liminaire produite hier, lors d’une conférence de presse, par son secrétaire général, Laurent Akoun, le parti pro-Gbagbo s’est essayé à une dramatisation inconsidérée des faits relatifs aux derniers événements qui ont secoué la Côte d’Ivoire. Avec l’obscur dessein de ce qui lui est désormais coutumier : se faire passer pour une victime, lui qui est notoirement connu pour être le véritable bourreau des Ivoiriens, ces dernières années.
Dans un exposé outrageusement long, l’inénarrable numéro deux de l’actuelle direction du FPI parle des « kidnappings », une « liste déjà incommensurable d’exactions et d’arrestations », les « dérives totalitaires (du) régime Ouattara », etc. Il essaie en outre de réveiller la haine qui sommeille en ses militants en évoquant les « traitements inhumains qui ont emporté nos camarades Désiré Tagro, Tapé Gozé, Gnan Raymond, Dadi Badi, Bohoun Bouabré, Diagou Gomont Jean-Baptiste, Innocent Apiéni Brou, Koné Dramane ». Avant d’ajouter qu’il tient « le gouvernement RDR pour responsable des attaques ». Fidèle à ses méthodes de toujours, le FPI dans sa litanie tribaliste, ose patauger dans la fange de catégorisation des Ivoiriens qui lui est si chère : « Parmi nos camarades présents sur les lieux, clame-t-il, il y avait deux jeunes femmes originaires du Nord de notre pays. Elles ont été particulièrement prises à parti, sévèrement tabassées, comme s’il était écrit quelque part que les citoyens originaires du Nord n’ont pas le droit de militer au FPI », peut-on lire dans cette déclaration. Puis de revenir une déclaration faussement attribuée à Alassane Ouattara en 1999. Que donc qu’il « exploit(e) les oppositions tribales chaque fois qu’il est à bout d’arguments ».
Dieu, que tout cela est dégoûtant ! Qu’ils sont désespérants nos compatriotes du FPI ! Voilà un parti qui n’a rien compris. Il a usé du mensonge, de l’intoxication, de la démagogie, du tribalisme, etc. pour accéder au pouvoir en 2000. Et ensuite gérer le pouvoir d’Etat par les mêmes procédées. Il est responsable de la décennie de la cupidité, de la décennie de l’impéritie, de la décennie de la violence, de la décennie de la mort…Et voilà qu’il recommence par la même chanson en se faisant passer par la victime. Dieu, la victime c’est le peuple de Côte d’Ivoire ! Le FPI ne peut être victime que de sa propre politique, de ses propres ambitions, de ses divergences internes et surtout de ses discours staliniens. Le mieux pour ce parti est de s’affranchir de sa branche qui entend contourner la démocratie pour revenir au pouvoir. Autrement, il court à sa perte.
KIGBAFORY Inza
Dans un exposé outrageusement long, l’inénarrable numéro deux de l’actuelle direction du FPI parle des « kidnappings », une « liste déjà incommensurable d’exactions et d’arrestations », les « dérives totalitaires (du) régime Ouattara », etc. Il essaie en outre de réveiller la haine qui sommeille en ses militants en évoquant les « traitements inhumains qui ont emporté nos camarades Désiré Tagro, Tapé Gozé, Gnan Raymond, Dadi Badi, Bohoun Bouabré, Diagou Gomont Jean-Baptiste, Innocent Apiéni Brou, Koné Dramane ». Avant d’ajouter qu’il tient « le gouvernement RDR pour responsable des attaques ». Fidèle à ses méthodes de toujours, le FPI dans sa litanie tribaliste, ose patauger dans la fange de catégorisation des Ivoiriens qui lui est si chère : « Parmi nos camarades présents sur les lieux, clame-t-il, il y avait deux jeunes femmes originaires du Nord de notre pays. Elles ont été particulièrement prises à parti, sévèrement tabassées, comme s’il était écrit quelque part que les citoyens originaires du Nord n’ont pas le droit de militer au FPI », peut-on lire dans cette déclaration. Puis de revenir une déclaration faussement attribuée à Alassane Ouattara en 1999. Que donc qu’il « exploit(e) les oppositions tribales chaque fois qu’il est à bout d’arguments ».
Dieu, que tout cela est dégoûtant ! Qu’ils sont désespérants nos compatriotes du FPI ! Voilà un parti qui n’a rien compris. Il a usé du mensonge, de l’intoxication, de la démagogie, du tribalisme, etc. pour accéder au pouvoir en 2000. Et ensuite gérer le pouvoir d’Etat par les mêmes procédées. Il est responsable de la décennie de la cupidité, de la décennie de l’impéritie, de la décennie de la violence, de la décennie de la mort…Et voilà qu’il recommence par la même chanson en se faisant passer par la victime. Dieu, la victime c’est le peuple de Côte d’Ivoire ! Le FPI ne peut être victime que de sa propre politique, de ses propres ambitions, de ses divergences internes et surtout de ses discours staliniens. Le mieux pour ce parti est de s’affranchir de sa branche qui entend contourner la démocratie pour revenir au pouvoir. Autrement, il court à sa perte.
KIGBAFORY Inza
