«Nous sommes confrontés à des personnes « sans visage » dont le mode opératoire est d’attaquer, de semer la mort puis de disparaitre dans les forêts ! ». C’est ainsi qu’a réagi Guillaume Soro hier sur sa page Facebook lorsque des visiteurs lui ont demandé son avis sur les dernières attaques perpétrées ces derniers temps contre les positions de Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Le président de l’Assemblée nationale a précisé que les auteurs de ces attaques « savent très bien qu’il ne peuvent ébranler le régime ivoirien ». Mais pour eux, l’essentiel est de créer, selon l’ancien Premier ministre, la psychose au sein de la population. «Ils veulent juste semer la terreur, créer la psychose au sein des populations. Ils savent qu’ils ne pourront pas conquérir un centimètre carré du territoire ivoirien, mais leur objectif est ailleurs », a ajouté la deuxième personnalité de la République de Côte d’Ivoire. Avant de poursuivre en expliquant que l’objectif visé par ces kamikazes d’une autre époque est de faire le maximum de victimes. « Nous sommes aujourd’hui à plus de 20 morts ! Quelles sont les revendications ? Quel est leur idéal politique ou idéologique ? Que faut-il penser et que faut-il considérer ? », s’est-il interroger. Non sans en s’interrogeant en ces termes : « N’est-ce pas là du terrorisme ? ». L’ancien chef du gouvernement, il faut le rappeler a été ministre de la Défense du 11 avril 2011 au 8 mars 2012. Guillaume Soro a été au c?ur de toutes les négociations et les batailles ces dernières années pendant les heures chaudes la crise. Il sait donc de quoi il parle. C’est à juste titre qu’aux lendemains de l’attaque sanglant du camp militaire d’Akouédo, il a reçu la visite du ministre de la Sécurité, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et du chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko. Aujourd’hui, certes loin du théâtre des opérations, il ne manque pas de temps en temps de donner son avis sur les questions de sécurité qui touche la nationale. En tant que simple citoyen ou président de l’Assemblée nationale. Et c’est en ce qu’il a encore fait hier sur son mur.
Jean-Claude Coulibaly
Jean-Claude Coulibaly
