ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex-président Laurent Gbagbo, appelle le gouvernement à ouvrir avec lui des discussions "franches" pour mettre fin au regain de tension dans le pays après la série d'attaques meurtrières contre l'armée ivoirienne.
"Le FPI invite le gouvernement à arrêter la vague de violences en ouvrant des discussions franches avec l'opposition en général et le FPI en particulier", a déclaré mercredi le secrétaire général et porte-parole du parti, Laurent Akoun.
La tension est montée d'un cran suite aux attaques de postes de contrôle et de camps militaires à Abidjan et dans des localités du pays début août qui ont fait au moins 11 morts au sein de l'armée ivoirienne.
Le gouvernement a accusé des partisans de Laurent Gbagbo d'être les auteurs de ces attaques.
A la suite, le siège provisoire du FPI a été saccagé par des inconnus armés qui ont blessé trois militants dans l'enceinte du siège.
Arrêté samedi dans le cadre des attaques contre l'armée, le secrétaire général adjoint du FPI, Alphonse Douati, a été déféré mardi à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour " atteinte à la sûreté de l'Etat".
Pour le FPI, les agressions subies par le FPI qui se sont soldées par "l'enlèvement de quatre militants" dont M. Douati sont le fait du gouvernement qui a engagé des "mesures de représailles" contre un parti "faussement accusé".
"Les accusations portées tous azimuts qui appellent des mesures de représailles contre le FPI sont un raccourci facile que l'Etat doit éviter", soutient Laurent Akoun.
Il exige la "libération immédiate et sans conditions" de M. Douati et des militants arrêtés et en appelle "au sens de l'équité, de la justice et de la paix de toutes les forces diplomatiques et politiques, afin qu'elles arrêtent la machine de répression dirigée contre les pro-Gbagbo".
Il assure que le FPI n'entend pas revenir au pouvoir par la force des armes mais par sa "propre capacité politique".
"Le FPI invite le gouvernement à arrêter la vague de violences en ouvrant des discussions franches avec l'opposition en général et le FPI en particulier", a déclaré mercredi le secrétaire général et porte-parole du parti, Laurent Akoun.
La tension est montée d'un cran suite aux attaques de postes de contrôle et de camps militaires à Abidjan et dans des localités du pays début août qui ont fait au moins 11 morts au sein de l'armée ivoirienne.
Le gouvernement a accusé des partisans de Laurent Gbagbo d'être les auteurs de ces attaques.
A la suite, le siège provisoire du FPI a été saccagé par des inconnus armés qui ont blessé trois militants dans l'enceinte du siège.
Arrêté samedi dans le cadre des attaques contre l'armée, le secrétaire général adjoint du FPI, Alphonse Douati, a été déféré mardi à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour " atteinte à la sûreté de l'Etat".
Pour le FPI, les agressions subies par le FPI qui se sont soldées par "l'enlèvement de quatre militants" dont M. Douati sont le fait du gouvernement qui a engagé des "mesures de représailles" contre un parti "faussement accusé".
"Les accusations portées tous azimuts qui appellent des mesures de représailles contre le FPI sont un raccourci facile que l'Etat doit éviter", soutient Laurent Akoun.
Il exige la "libération immédiate et sans conditions" de M. Douati et des militants arrêtés et en appelle "au sens de l'équité, de la justice et de la paix de toutes les forces diplomatiques et politiques, afin qu'elles arrêtent la machine de répression dirigée contre les pro-Gbagbo".
Il assure que le FPI n'entend pas revenir au pouvoir par la force des armes mais par sa "propre capacité politique".