ABIDJAN - Les journaux ivoiriens proches de l'ex-président Laurent Gbagbo ne paraîtront pas vendredi et samedi en protestation contre le saccage du siège administratif du groupe de presse Cyclone samedi à Abidjan.
"En vue de protester contre les récentes attaques du groupe Cyclone et des appels à l'atteinte à la personne physique dont sont victimes de manière récurrentes les journaux proches de Laurent Gbagbo, deux journées dites +journées presse morte+ seront observées", a indiqué mercredi lors d'une conférence de presse à Abidjan César Etou, chef de l'organisation des "journaux victimes du 11 avril 2011".
L'organisation qui regroupe la presse proche de M. Gbagbo et de son parti le Front populaire ivoirien (FPI) tient pour référence la date de la capture de l'ex-président ivoirien par les forces armées pro-Ouattara et la chute de son régime.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus armés ont ligoté le gardien, emporté du matériel informatique avant de mettre le feu aux locaux du groupe Cyclone, éditeur des quotidiens Le Temps, LG infos et l'hebdomadaire culturel Prestige Magazine.
Pour César Etou, "c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase".
"Nous décrétons ces deux journées presse morte pour élever une vive protestation contre ces pratiques qui nous font reculer au- delà des années de parti-unique en Côte d'ivoire, prendre l'opinion nationale et internationale à témoin et sonner l'alerte sur les graves violations de la liberté de la presse en Côte d'ivoire depuis le 11 avril 2011", souligne-t-il.
César Etou appelle Alassane Ouattara à "tenir sa promesse d'une presse libre en Côte d'Ivoire" et demande au gouvernement la prise de "mesures fermes" pour assurer la protection de tous les journalistes.
Le gouvernement, à travers le ministre de la Communication, a condamné ce "vandalisme" dans les locaux d'un organe de presse.
"En vue de protester contre les récentes attaques du groupe Cyclone et des appels à l'atteinte à la personne physique dont sont victimes de manière récurrentes les journaux proches de Laurent Gbagbo, deux journées dites +journées presse morte+ seront observées", a indiqué mercredi lors d'une conférence de presse à Abidjan César Etou, chef de l'organisation des "journaux victimes du 11 avril 2011".
L'organisation qui regroupe la presse proche de M. Gbagbo et de son parti le Front populaire ivoirien (FPI) tient pour référence la date de la capture de l'ex-président ivoirien par les forces armées pro-Ouattara et la chute de son régime.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus armés ont ligoté le gardien, emporté du matériel informatique avant de mettre le feu aux locaux du groupe Cyclone, éditeur des quotidiens Le Temps, LG infos et l'hebdomadaire culturel Prestige Magazine.
Pour César Etou, "c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase".
"Nous décrétons ces deux journées presse morte pour élever une vive protestation contre ces pratiques qui nous font reculer au- delà des années de parti-unique en Côte d'ivoire, prendre l'opinion nationale et internationale à témoin et sonner l'alerte sur les graves violations de la liberté de la presse en Côte d'ivoire depuis le 11 avril 2011", souligne-t-il.
César Etou appelle Alassane Ouattara à "tenir sa promesse d'une presse libre en Côte d'Ivoire" et demande au gouvernement la prise de "mesures fermes" pour assurer la protection de tous les journalistes.
Le gouvernement, à travers le ministre de la Communication, a condamné ce "vandalisme" dans les locaux d'un organe de presse.