La sureté On en sait un peu plus sur les origines de la grosse frayeur qui s’est emparée de la commune de Tiapoum, localité située à une cinquantaine de kilomètres d’Aboisso, chef-lieu de Région, en début de soirée du mercredi 22 août 2012. Selon des sources crédibles, tout est parti d’un coup de fil anonyme parvenu au chef des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) du village frontalier de Noé. Cette alerte indiquait qu`une cache d’armes était au domicile du commissaire Kakou So Jean Pierre, chef de service du commissariat de l’immigration de Tiapoum , ville séparée du Ghana voisin par la lagune Tando. Sur place, les éléments des Frci envoyés en mission procèdent, en présence du maître des lieux, à la perquisition du commissariat. Et ensuite tout le monde se déporte au domicile de l’autorité policière. Au cours de la fouille de la « couchette », toujours à en croire nos informateurs, cinq (5) caisses de grenades lacrymogènes sont trouvées. Tout cela dans un contexte délétère, en ce sens que le commissaire et le sergent-chef Eric Ahosso sont traités sans ménagement. Au final, l’opération a pris l’allure d’une fausse alerte.
Mais pourquoi les fumigènes sont-ils retrouvés chez le commissaire ? Là-dessus nos investigations révèlent des pistes capitales. De fait, tirant les conséquences des expériences malheureuses d’attaques dont les casernes militaires sont la cible ces jours-ci, le commissaire Kakou So décide, faute d’armurerie, de mettre le matériel de maintien de l’ordre en lieu sûr. Et c’est la chambre qu’il occupe depuis sa prise de fonction dans la cité, dans l’appartement d’un cadre de Tiapoum, qui est choisie. Le reste, les trois (3) kalachs de dotation (2 au poste de Tiapoum et une pour celui de Frambo) et deux PM hors d’usage constituant l’essentiel de l’armement des flics, servent à assurer la sécurité des personnes et des biens. Notons que les victimes ont été interrogées par la police de l’Onuci qui a dépêchée à Aboisso une équipe pour enquêter. Par ailleurs, pour ce qui est de la rumeur de l’arrestation du commissaire Kakou So, elle a été démentie par sa hiérarchie. Elle-même conviée illico à une réunion au cabinet du préfet de Région.
G.J. Bédel
(Correspondant régional)
Mais pourquoi les fumigènes sont-ils retrouvés chez le commissaire ? Là-dessus nos investigations révèlent des pistes capitales. De fait, tirant les conséquences des expériences malheureuses d’attaques dont les casernes militaires sont la cible ces jours-ci, le commissaire Kakou So décide, faute d’armurerie, de mettre le matériel de maintien de l’ordre en lieu sûr. Et c’est la chambre qu’il occupe depuis sa prise de fonction dans la cité, dans l’appartement d’un cadre de Tiapoum, qui est choisie. Le reste, les trois (3) kalachs de dotation (2 au poste de Tiapoum et une pour celui de Frambo) et deux PM hors d’usage constituant l’essentiel de l’armement des flics, servent à assurer la sécurité des personnes et des biens. Notons que les victimes ont été interrogées par la police de l’Onuci qui a dépêchée à Aboisso une équipe pour enquêter. Par ailleurs, pour ce qui est de la rumeur de l’arrestation du commissaire Kakou So, elle a été démentie par sa hiérarchie. Elle-même conviée illico à une réunion au cabinet du préfet de Région.
G.J. Bédel
(Correspondant régional)