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Politique Publié le samedi 25 août 2012 | Soir Info

Situation socio-politique : Le Fpi lance un défi au Rdr

© Soir Info Par Emma
Politique : La direction du RDR conduite par SG par interim Amadou Soumahoro ont eu une rencontre avec des pro-gbagbo
Lundi 13 août 2012. Abidjan, siège du RDR a cocody:
Le Front populaire ivoirien (Fpi) joue désormais, à fond, le rôle de parti d’opposition, qu’il est devenu, depuis la chute de « son champion » Laurent Gbagbo, ex-chef d’Etat. Ce mouvement politique continue de penser et même de croire « qu’en face, y a rien ! ». Laurent Akoun, secrétaire général du Fpi, lors de la dernière conférence de presse qu’il a animée, a usé de cette expression populaire empruntée aux partisans de Laurent Gbagbo pour qui les adversaires politiques de ce dernier ne font pas le poids face à lui. De fait, le porte-parole du parti fondé par Gbagbo traduisait, en effet, que le Fpi n’a nullement peur du Rassemblement des républicains (Rdr, parti au pouvoir), puisque pour lui, « y a rien en face ! ». Laurent Akoun et ses camarades : Amani N’Guessan, Dano Djédjé, Gnaoulé Oupoh, Marie-Odette Lorougnon, de la direction de leur parti, après avoir tenu le Rdr pour responsable des violences enregistrées en Côte d’Ivoire, ont relevé que « n’ayant donc jamais compté sur la force des idées comme facteur de rassemblement transethnique, le RDR est aujourd’hui incapable d’exercer un pouvoir d’Etat qui fonctionne sur la base de règles et principes sans rapport avec l’ethnie et la religion. Le terrain de la lutte institutionnelle n’est pas le sien ». Pour eux, le parti du président de la République Alassane Ouattara, le Rdr n’est pas un parti populaire et n’a pas encore gagné l’estime des Ivoiriens. Pour la simple raison que si l’on appelle à une élection maintenant le Rdr sortirait vaincu. Dans cette logique Laurent Akoun a lancé un défi au parti au pouvoir. « En tout cas, si les conditions institutionnelles de nouvelles élections sont réunies, autrement dit, si le gouvernement prévoit aujourd’hui des élections sans les compagnies dozo, sans une Cei monocolore, sans un découpage scandaleusement favorable au Nord, le Fpi est sûr de battre le Rdr à plate couture. Essayons et on verra ! Mais le Rdr ne prendra jamais ce "risque", convaincu qu’en dehors de la violence, il n’est plus rien. Exactement comme le poisson hors de l’eau. Mais pourquoi, nous Fpi, nous sommes si sereins », a déclaré le porte-parole du Fpi. Nous avons tenté de joindre le ministre Joël N'Guessan porte-parole principal du Rdr. « Je suis en réunion », nous a-t-il répondu. Toutefois, nous restons ouvert à toute réaction de sa part.
A. BOUABRE
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