Yopougon / Le président de la jeunesse communale interpelle les jeunes : ‘’Il n’est plus question que la jeunesse soit au cœur d’une crise avec le maire’’

Bah Nicolas est depuis janvier 2012, le président de la jeunesse communale de Yopougon par arrêté du maire Yao Yao Bertin. Il a remplacé à ce poste Gnagne Franck qui est désormais président honoraire. Mais depuis quelques jours, une ambiance malsaine nourrie par des dénigrements prévaut entre les différentes factions des jeunes. Il y a d’une part, certains présidents de districts avec à leur tête Diby Roméo et d’autre part, la dissidence entretenue par Kouassi Kouadio Théodore, anciennement du bureau de Gnagne Franck, actuellement nommé dans le cabinet de l’actuel président comme conseiller spécial. Ces incompréhensions n’épargnent pas le maire Yao Yao qui n’a pas attendu longtemps, selon ses proches, pour éteindre le feu à travers des campagnes de réconciliation. La tendance est actuellement au calme malgré quelques récriminations. Aussi le président Bah Nicolas invite-t-il les jeunes, quels que soient leurs bords politiques, à taire définitivement les querelles, surtout avec le premier magistrat de la commune. Il a donné sa position au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à la maison des jeunes le vendredi 24 août 2012. ‘’Il n’est plus question que la jeunesse soit au cœur d’une crise avec le maire’’, a-t-il lancé. Bah Nicolas a appelé les uns et les autres à abandonner la fronde et à s’ouvrir davantage au maire. Pour lui, au regard du contexte dans lequel Yao Yao est arrivé à la tête de la mairie, son bilan à mi-parcours est encourageant. ‘’Qu’on n’oublie pas le contexte dans lequel le maire est arrivé. Malgré l’environnement difficile, il a offert trois cents emplois aux jeunes et octroyé trois cents permis de conduire. Sous sa conduite, cinquante huit (58) jeunes ont été embauchés à la mairie. Nous devons donc l’encourager que de le salir’’, a expliqué Bah Nicolas. Qui en a profité pour répondre à ses détracteurs. ‘’Je ne suis pas un parvenu à la tête de la jeunesse communale. Je n’étais pas dans le sillage du maire Yao Yao quand il était à Yamoussoukro. C’est au regard de nos textes que j’ai été désigné. Ce n’est pas sur fond d’un règlement de compte issu de la crise postélectorale. Le maire a voulu qu’on applique les textes. Ce sont les textes qui ont fait de moi le président parce que j’étais le vice-président’’, a commenté Bah Nicolas qui était assisté pour la circonstance de Prince Bado, son secrétaire général.
S. Débailly