Arrêtée le 19 août 2012 par des éléments de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) pour atteinte à l’ordre public, Désirée Douati, la fille du secrétaire général adjoint du FPI, chargé du suivi de l’action gouvernementale, a été libéré le vendredi 24 août 2012, par le juge du tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau pour inexistence d’infraction.
Désirée Douati est libre de tout mouvement. Avec elle, tous ces codétenus, à l’exception de son père, Alphonse Douati, qui attend d’être jugé. Invitée à se prononcer à la barre sur les faits qui lui sont reprochés, elle a plaidé non coupable. «Je me suis rendue à la DST pour m’enquérir des nouvelles de mon père», a-t-elle dit. Il en est de même pour tous ses compagnons d’infortune qui ont, eux aussi, bénéficié de la mesure judiciaire qu’est la relaxe. Beugré Remi Figon, le fiancé de Désirée, poursuivi également pour les mêmes chefs d’accusation, a été finalement libéré après quatre jours de détention. Leur conseil, Me Dako Zahui Toussaint, a soutenu que le dossier en lui-même était vide. Toute chose qu’il n’a pas eu du mal à démonter. «En allant au procès, j’étais convaincu que le dossier était vide. Le procureur s’est limité à faire des observations et à requérir. Un procureur caractérise l’infraction», a confié Me Dako Zahui Toussaint, à l’Intelligent d’Abidjan. Pour lui, ce dossier ne méritait pas d’être devant le tribunal correctionnel. Vu que la preuve de la culpabilité n’a pas été établie au cours du procès, Me Dako a salué l’action du tribunal. «Ce dossier ne méritait pas d’être devant le tribunal correctionnel et le président du tribunal, dans sa sagesse, nous a suivi dans notre logique», s’est-il réjoui. Le Tribunal après avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré «Mesieurs Ahité Kouassi Noël, Kokoh Konan Armand Démotini et Kono Boka, Beugré Rémi Figon et Mlle Désirée Inès Makoura Douati non coupables des faits qui leur sont reprochés», a déclaré le président du tribunal. Une erreur s’est glissée dans le procès-verbal de la défense. En lieu et place du 19 août comme date de détention de ceux-ci, il avait été noté le 18 août. Pour sa part, le procureur avait requis la peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 50 mille FCFA pour les prévenus. Mais sa demande a été purement et simplement rejetée pour inexistence d’infraction.
A Dedi
Désirée Douati est libre de tout mouvement. Avec elle, tous ces codétenus, à l’exception de son père, Alphonse Douati, qui attend d’être jugé. Invitée à se prononcer à la barre sur les faits qui lui sont reprochés, elle a plaidé non coupable. «Je me suis rendue à la DST pour m’enquérir des nouvelles de mon père», a-t-elle dit. Il en est de même pour tous ses compagnons d’infortune qui ont, eux aussi, bénéficié de la mesure judiciaire qu’est la relaxe. Beugré Remi Figon, le fiancé de Désirée, poursuivi également pour les mêmes chefs d’accusation, a été finalement libéré après quatre jours de détention. Leur conseil, Me Dako Zahui Toussaint, a soutenu que le dossier en lui-même était vide. Toute chose qu’il n’a pas eu du mal à démonter. «En allant au procès, j’étais convaincu que le dossier était vide. Le procureur s’est limité à faire des observations et à requérir. Un procureur caractérise l’infraction», a confié Me Dako Zahui Toussaint, à l’Intelligent d’Abidjan. Pour lui, ce dossier ne méritait pas d’être devant le tribunal correctionnel. Vu que la preuve de la culpabilité n’a pas été établie au cours du procès, Me Dako a salué l’action du tribunal. «Ce dossier ne méritait pas d’être devant le tribunal correctionnel et le président du tribunal, dans sa sagesse, nous a suivi dans notre logique», s’est-il réjoui. Le Tribunal après avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré «Mesieurs Ahité Kouassi Noël, Kokoh Konan Armand Démotini et Kono Boka, Beugré Rémi Figon et Mlle Désirée Inès Makoura Douati non coupables des faits qui leur sont reprochés», a déclaré le président du tribunal. Une erreur s’est glissée dans le procès-verbal de la défense. En lieu et place du 19 août comme date de détention de ceux-ci, il avait été noté le 18 août. Pour sa part, le procureur avait requis la peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 50 mille FCFA pour les prévenus. Mais sa demande a été purement et simplement rejetée pour inexistence d’infraction.
A Dedi