Arrêtée pour trouble à l’ordre public, la fille d’Alphonse Douati, Désirée Douati, a comparu hier devant le tribunal. A l’issue de l’audience, le juge a qualifié les charges retenues contre elle de “non avérées”. Elle a été tout simplement relaxée pour délit non constitué. Avec elle, quatre autres personnes dont le directeur de cabinet de la présidente des femmes du FPI, Odette Lorougnon, ont recouvré la liberté pour les mêmes motifs. La fille de l’ancien ministre de la Production animale s’était rendue en compagnie de quelques personnes devant la Direction de la surveillance du territoire (Dst) pour exiger la libération de son père, arrêté dans le cadre des enquêtes diligentées pour faire la lumière sur les attaques contre les positions et les camps des FRCI. Ecroués à la MACA, elle et ses compagnons se sont présentés hier devant le juge, qui a estimé que les faits de trouble à l’ordre public n’étaient pas constitués de sorte à favoriser une condamnation. «L’accusation de “troubles à l’ordre public” qui les visait n’a pu être démontrée en audience», s’est réjoui son avocat, Me Toussaint Zahui Dako.
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