Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) étaient en alerte maximale, samedi, à Yopougon. Informés par leur état-major général de la présence de plusieurs miliciens et mercenaires libériens dans le sous-quartier de Koweit, le commandant Coulibaly Ousmane dit Ben Laden et ses hommes y ont organisé une opération coup de poing. Objectif, mettre le grappin sur ces assaillants favorables à l’ancien président Laurent Gbagbo avant qu’ils ne perpètrent d’autres attaques. Dès 8 heures, les Frci ont donc investi le sous-quartier qu’ils ont ratissé jusqu’en début de soirée. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la moisson a été bonne. De bonnes sources, ils ont réussi à mettre la main sur une centaine de suspects au nombre desquels, neuf militaires chargés de former les candidats à la déstabilisation. Les soldats ont également saisi une quantité non négligeable d’armes, pour la plupart démontées. Les suspects ont été conduits au nouveau camp de la Brigade anti-émeute, non loin du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon pour des enquêtes complémentaires conduites par la police scientifique. Après quoi, ils devraient passer devant un juge qui décidera de leur sort. Ils ont rejoint dans ce vaste camp, plusieurs centaines de suspects.
Ces miliciens et mercenaires, qui avaient déjà combattu pour les frontistes lors de la crise postélectorale de 2011, avaient planqué leurs armes pour se fondre parmi la population. Ils sont donc sortis des bois à la faveur des attaques contre les positions des Frci, depuis le 6 août dernier. Toujours selon notre source, ils s’apprêtaient à passer à l’attaque quand, leurs mouvements suspects ont éveillé l’attention des Frci. Depuis qu’ils ont été mis aux arrêts, leurs familles font le guet devant le camp de la Bae, pour plaider leur libération.
Marc Dossa
Ces miliciens et mercenaires, qui avaient déjà combattu pour les frontistes lors de la crise postélectorale de 2011, avaient planqué leurs armes pour se fondre parmi la population. Ils sont donc sortis des bois à la faveur des attaques contre les positions des Frci, depuis le 6 août dernier. Toujours selon notre source, ils s’apprêtaient à passer à l’attaque quand, leurs mouvements suspects ont éveillé l’attention des Frci. Depuis qu’ils ont été mis aux arrêts, leurs familles font le guet devant le camp de la Bae, pour plaider leur libération.
Marc Dossa