Fort dans l'adversité et dans le combat, le Front populaire ivoirien (Fpi) du président Laurent Gbagbo est toujours déterminé à réinstaurer la démocratie en Côte d'Ivoire. Parce que le constat est que depuis l'installation de Ouattara au pouvoir en avril 2011, tout marche à l'envers dans ce pays. L'opposition ne peut pas jouer son rôle qui lui est dévolu dans toute République démocratique digne de ce nom. Les libertés d'expression, de réunion et de rassemblement sont confisquées par un régime fasciste et autocratique. Les droits humains élémentaires son bafoués. Le peuple est martyrisé. Les populations sont sous la menace des fusils des Frci de Ouattara. On enlève, on torture, on assassine les innocents. Le Fpi, parti majoritaire en Côte d'Ivoire, voit tous les jours, ses militants, cadres et sympathisants anonymes ou célèbres, être arrêtés, emprisonnés, enlevés, tués ou en exil depuis plus d'un an. Malgré cette dictature qui s'installe dans le pays, le Fpi a décidé de ne pas se taire. Rien ne l'empêchera de dénoncer, critiquer et d'interpeller le pouvoir sur ses errements, balbutiements et autres dérives totalitaires qui foisonnent actuellement. C’est dans ce sens que le secrétaire général par intérim de ce parti, Akoun Laurent s'est inscrit et engage la jeunesse du Fpi à adopter un comportement de résistant intrépide. Venu apporter son soutien à cette jeunesse qui était en assemblée générale le samedi 25 août au Qg provisoire à la Riviera, Akoun s'est montré encore plus percutant et incisif envers le régime. Il a fait savoir aux jeunes de son parti que les Ivoiriens sont en sursis. Et que la Côte d'Ivoire est à la croisée des chemins. Car Ouattara empêche chacun des Ivoiriens, notamment les opposants d'être des hommes dignes et libres de penser et d'agir autrement. Cependant, c'est dans ce genre de contexte délétère qu'il faut s'armer de courage, de persévérance, de détermination et d'espoir pour résister, lutter et combattre la barbarie et la violence du régime Ouattara, persiste Akoun Laurent. "Nous allons faire des marches, avec ou sans Frci (...) ça vient, ne vous pressez pas du tout", a-t-il lancé à la jeunesse qui a approuvé ces mots pleins d'espoir. Le secrétaire général par intérim du Fpi a conseillé aux jeunes de mettre en pratique quatre principes chers au Fpi, s'ils espèrent changer le rapport de force face à cette dictature actuelle. "Il y a 4 principes que vous devez respecter si vous voulez que nos actions futures puissent porter des fruits. Ce sont la solidarité, la discipline, la critique et l'autocritique ainsi que la tolérance. Si vous marchez selon ces 4 principes, nous pourrons changer les rapports de force face à notre adversaire", a-t-il prodigué. Avant que le pouvoir ne se jette sur lui hier dimanche 26 août, pour l’arrêter arbitrairement à Adzopé, à son retour d’Akoupé.
Fabrice Tété
Fabrice Tété