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Politique Publié le lundi 27 août 2012 | Xinhua

Côte d`Ivoire : le parti de Gbagbo dénonce un climat de "terreur" dans le pays

© Xinhua Par Didier Assoumou
Politique: Le FPI anime un point de presse sur la situation sécuritaire et l`arrestation de ses membres.
Mercredi 22 Aout 2012. Abidjan. Siege du FPI. L`instance dirigeante du Front Populaire Ivoirien se prononce sur les récentes attaques survenues à son siège, au journal Le Temps et exige la libération immédiate de ses membres.
ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI), de l`ex-président Laurent Gbagbo, dénonce un climat de "terreur" en Côte d`Ivoire après la vague d`arrestation dans ses rangs consécutive aux attaques meurtrières de groupes armés contre des positions de l`armée à Abidjan et dans des localités du pays.

Le FPI "déplore profondément le climat de terreur et son cortège d`assassinats, d`humiliations et de traques constantes et accentuées des personnes jugées proches de Laurent Gbagbo", indique une déclaration transmise lundi à Xinhua à l`issue d`une réunion du Comité central du parti.

La réunion a relevé le saccage "inacceptable" du siège du FPI et l`incarcération du secrétaire général adjoint Alphonse Douati.

Dimanche, le secrétaire général et porte-parole du parti, Laurent Akoun, a été interpellé par la gendarmerie.

Le FPI note également avec "beaucoup de désappointement" les perquisitions "illégales et quotidiennes", les "arrestations arbitraires" et les "rapts" de ses militants.

Il s`insurge contre ces pratiques "surannées" et en appelle "au bon sens et à la responsabilité" de la communauté internationale pour interpeller le gouvernement ivoirien afin de faire cesser cette "intolérable dérive totalitaire".

Le FPI invite le gouvernement à "rechercher une sortie de crise par le dialogue, préalable à une réconciliation vraie".

Le regain de tension en Côte d`Ivoire est consécutif aux attaques perpétrées par des individus armés non identifiés contre des postes de contrôle et des camps militaires qui ont fait au moins 10 morts dans l`armée ivoirienne.

Le gouvernement accuse les partisans de Laurent Gbagbo d`en être les auteurs et qualifie ces attaques de "harcèlement" visant à semer le trouble au sein de la population et à perturber le retour de la confiance en Côte d`Ivoire après les affrontements post-électoraux de 2010 et 2011 qui ont causé la mort d`au moins 3 000 personnes.
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